Inflamed par Cara Solak

by Gwen

Titre Inflamed

Auteur Cara Solak

Éditeur Éditions Addictives

Date de sortie 13 février 2020

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J’ai découvert Cara Solak par la romance avec Perfect Obsession ( https://melimelodegwen.fr/index.php/2018/01/27/perfect-obsession-de-cara-solak/); je l’ai suivie en terre dystopique avec la duologie d’Etrangers (https://melimelodegwen.fr/index.php/2019/05/01/etrangers-de-cara-solak/ et tps://melimelodegwen.fr/index.php/2019/07/25/etrangers-tome2-de-cara-solak/). Je ne pouvais pas rater son retour en romance contemporaine avec la sortie de son troisième titre aux Éditions Addictives, d’autant que j’ai eu la chance de lire ce roman lorsqu’il était encore en écriture. Et autant vous le dire, il était déjà très prometteur.

Dans ce roman, vous allez suivre le parcours heurté de Brody et River.

Il est l’un de mes personnages masculins préférés de ces derniers mois. Ni tout à fait badboy, ni prince charmant, parfois petit con, souvent attachant, c’est un mec droit, dévoué, qui tente de s’en sortir sans se trahir.

S’il refuse de s’attacher, parce qu’il a bien compris que c’est se mettre en position de faiblesse, dans le risque de l’abandon, il est tout de même fidèle à ceux qui comptent, sa soeur Tess, son meilleur ami Connor et pour eux, il est d’un attachement infaillible.

C’est un musicien de talent. Une pépite de l’ombre à qui il a manqué la pause dans les coups du sort, le petit coup de pouce, la bonne rencontre.

Et si c’était Hank? Producteur influent, découvreur de talents, il est le manager de River, une jeune chanteuse qu’il a découverte alors qu’elle n’était encore qu’un diamant brut, que June, l’écorchée de Vancouver.

Il en a fait une star mondialement connue. Pourtant sa notoriété actuelle tient plus de ses frasques et de sa longue descente aux enfers que de la qualité de ses dernières productions. Pourtant, loin de l’image sur papier glacé, River a été une artiste de talent. Mais dès que les projecteurs s’éteignent, le masque tombe. Le vide de son existence et ses fantômes reprennent le dessus et l’emmènent toujours plus loin.

Entre ces deux-là donc, rien de possible en apparence. Il exècre les starlettes de son genre, leur musique facile et leur superficialité. Elle fuit les arrogants condescendants dans son genre. Et malgré l’attraction qui crépite immédiatement, le moins que l’on puisse dire, c’est que rien n’est évident entre la princesse et le sauveur.

Rien à part un hasard, de ceux qui changent durablement une vie, pour le meilleur ou pour le pire.

Entre les deux écorchés se noue alors bien plus qu’une collaboration, même plus qu’une romance. C’est une forme de découverte, d’acceptation de soi, avec ses failles et ses forces, un long chemin qui peut à tout moment basculer.

Brody et River se ressemblent bien plus qu’ils ne le croient. Même passé à séquelles -quoi que les causes en soient très différentes- même peur panique de l’engagement, même refus de laisser qui que ce soit entrevoir l’être sensible sous la carapace. Difficile, dans ces conditions, de composer LA chanson capable de relancer une carrière, d’en créer une autre.

Il va falloir que la princesse ou le sauveur y mettent du leur. Acceptent de se livrer, d’accorder une bribe de confiance et arrêtent d’ériger des murs autour de leurs émotions.

Les demi-tours des personnages pourraient être frustrants. Ils nous les rendent, tout au contraire, bien plus attachant, parce que chaque fois que June redevient River, on sent toute sa fragilité et sa détermination à maintenir ses lambeaux de vie en un ensemble presque cohérent. Ses tendances à l’autodestruction m’ont touchée. Mais je suis tombée sous le charme des instants où elle laisse les autres voir qui elle est en dessous des paillettes. À ce titre, sa relation avec Ashley, sa meilleure amie, ou Tess, cette évidence improbable, sont de grandes réussites.

Mais ce que j’ai surtout aimé, c’est la tension qui est à l’oeuvre à chaque fois que  June et Brody se retrouvent ensemble. Les accrochages sont épiques, les rapprochements très bien menés.

Il n’y a pas d’overdose de scènes de sexe dans ce livre. C’est bien mieux. Il y a une électricité, instable et inflammable, qui se retrouve à chaque page, dans les passages musicaux, qui rappellent les meilleurs duos, ou dans les moments où chacun baisse l’armure.

Vous l’aurez compris, Inflamed est un nouveau bijou ciselé par Cara Solak, une mélodie qui se découvre, se déguste, et se savoure. Comme une très bonne musique.

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