Une semaine avec Jack Jour 1

by Gwen

Deep & Dark & moi

Pour ce premier jour de la semaine avec Jack, je vais un peu vous raconter mon aventure Deep & Dark. Et aujourd’hui, on va se concentrer sur c’est ce qui s’est passé AVANT qu’il ne tombe entre vos mains, ne vous prive de sommeil et ne vous donne des envies de priver son auteur de Sex on the beach pour la punir de tous les moments où vos petits cœurs ont menacé de lâcher !

C’est par l’aventure de l’écriture que j’ai rencontré Sophie, l’auteure avant même la femme. Les deux sont en or et j’en suis raide love. Ça, c’est pour le cas où certaines en douteraient encore. Autant dire que lorsqu’elle m’a embarquée dans ce défi, il y a pas loin de deux ans, j’ai foncé tête baissée.

Pensez plutôt. Un romantic suspens, (pas une dark on est d’accord), une héroïne prête à tout pour survivre, un héros que, on me l’a promis, j’allais adorer détester, un plan travaillé au microscope.

Et surtout, la plume de Sophie poussée plus loin encore que dans ses autres romans.

Si vous pensez que j’ai hésité plus d’une demi-seconde, …

Alors j’ai lu Deep & Dark. Ou plutôt je l’ai « bêta-lu ». Ce livre a été ma première bêta lecture. Je n’en ai pas encore tous les codes. J’ai réagi souvent comme n’importe quelle lectrice, avec quelques privilèges. Mais avec toute la panoplie des « hiiii » « ohhhh » « naaaaaan » et ses variantes « non non non » « mais noooon » et surtout le terrible « je te déteste, t’es plus ma fée chérie, t’es privée de cocktails et de caramels beurre salé pour au moins Pffff ! ».

Vous voyez le topo ? Dans cette lecture, j’ai d’abord réagi avec mon cœur, mes tripes, mes rires sur les Bisounours, mon vocabulaire fleuri et mes larmes par moments.

Et puis je me suis rappelée que j’étais aussi engagée dans une bêta lecture.

La bêta lecture, c’est quoi ? C’est le privilège, parfois frustrant, de découvrir le roman par épisodes, ce qui me fait dire que ce serait une très belle série, mais c’est une autre question. Et vous savez quoi ? Même avec ses bêta, Sophie a le chic pour nous laisser au milieu du suspens le plus haletant. S’en sont suivis des réactions hystériques, des appels nocturnes et autres moment uniques.

Si je vous dis qu’elle m’a donné le manuscrit « fini » d’une façon qui m’a rendue folle, m’a laissée mariner, avant de me dire « au fait, il reste deux ou trois chapitres d’explications à te faire lire ». Je ne spoile rien, mais je suis sûre que vous voyez TRES bien de quel moment il s’agit !

Le pire ? Sophie a ri de sa blague. Et moi, j’ai adoré, après coup, ce procédé. Bon en toute honnêteté, pas tout de suite quand même !

Mais être bêta, c’est aussi une lecture à plusieurs yeux. Et c’est un privilège autant qu’une responsabilité de noter une remarque, une question. Parfois aussi, on se dit « là, je ne l’aurais pas vu comme ça ». J’avais peur de ne pas oser faire. Heureusement, Sophie est une bêta hyper efficace et bienveillante. J’ai une confiance totale dans son jugement et son sens de l’écoute. Alors passée la première formule alambiquée pour tourner autour du pot, en disant que, mais sans dire tout à fait, quoi que quand même, j’ai appris à entrer dans le vif du sujet et à faire ma casse-pieds. Vous savez le meilleur ? C’est le principe de la bêta. Le rêve non ?

Il y a un petit côté avocat du diable là-dedans qui est absolument génial. Traquer la coquille, l’incohérence (j’avoue que dans notre match à la traque aux incohérences, Sophie a quelques wagons d’avance vu ce qu’elle a repéré dans mes derniers bébés), l’élément un peu obscur, poser toutes les questions en temps réel. Bref avoir carte blanche sur stylo rouge.

Et le comble, c’est que dans les moments où je me disais « là, je ne comprends pas », il y avait un malicieux « normal, sois patiente »… qui s’est totalement vérifié.

Mais il y a aussi des émotions partagées, dans une bêta lecture. L’excitation des belles avancées, le coeur serré du mot Fin (surtout quand c’est la VRAIE fin), le stress des moments de doute et tous ces moments d’échanges inestimables qui, je crois, ont encore renforcé le lien que je partage avec Sophie (et bien évidemment Carine, la troisième larronne des bêtas fées’ noménales).

Il y a aussi une forte proximité avec ce livre qu’on a vu grandir, notamment au moment où il prend son envol pour vous rencontrer. Inutile de vous dire l’anxiété partagée en attendant les premiers retours.

Assez parlé, la parole est à vous. Dites-moi tout ! Et vous ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de lire ce Deep & dark ?

Si vous aviez été bêta sur ce livre, qu’auriez-vous dit à Sophie ?

Et pour celles qui ont la chance d’être bêta lectrice, n’hésitez pas ! Faites nous partager votre expérience, ce qui vous plaît dans l’exercice, vos anecdotes.

À vos claviers. Moi, je pars préparer la suite de cette semaine à l’honneur.

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