Sensual Stepbrother d’Ana Scott

by Gwen

Titre Sensual Stepbrother

Auteur Ana Scott

Éditeur Éditions Addictives

Date de sortie 8 juillet 2020

Un titre à commander ici Sensual Stepbrother

Il y a le ciel, le soleil, … et Pâris, …

Bienvenue dans la nouvelle romance Addictive, brûlante et ô combien dépaysante d’Ana Scott.

Pour ce Sensual Stepbrother, elle nous emmène dans une destination qui s’apparente à l’une de mes versions du paradis, la Grèce. Plus précisément une île au large d’Athènes. Celle de Stavros Onakis, un riche homme d’affaires, à la tête d’un empire et d’une famille très masculine avec ses trois fils Dante, Amos et Pâris et son petit-fils Adonis.

Pas de femmes dans cette famille, malgré des absentes qui ont laissé des traces et des potentielles remplaçantes que les garçons ont pris un malin plaisir à faire fuir.

Mais voilà, les garçons sont des hommes, maintenant. Amos a embrassé une carrière d’acteurs, mais Dante suit les traces de son père dans les affaires et Pâris, fraîchement diplômé, est bien parti pour le rejoindre.

Aussi voient-ils d’un oeil plus favorable une nouvelle femme dans la vie de leur père. D’ailleurs, celui-ci ne leur demande pas vraiment leur avis.

En effet, il a rencontre, il y a quelques mois, Mathilde. Divorcée comme lui, mère de trois enfants, comme lui. Trois filles. Si la plus jeune, Juliette, va venir s’installer avec eux, ce n’est pas le cas de ses deux aînées, aussi différentes qu’on peut l’être, dans leur vie et dans leur relation avec elle.

L’aînée, Blanche, est proche de la fille parfaite. Sérieuse, posé, conventionnelle, elle est infirmière en pédiatrie et soutient sa mère avec qui elle entretient une relation très proche.

L’exact opposé de Victoire, Vic pour les intimes, étudiante brillante à Sciences Po, mais bien plus libre de sa vie, à commencer par des cheveux d’un bleu profond et une façon de tenir tête à sa mère, quitte à quitter la table pour la première rencontre surprise avec son beau père.

Et des surprises, Vic ne va pas en manquer. À commencer par sa rencontre foudroyante avec un garçon qui lui est interdit

Le schéma est un classique de la romance. Et pourtant, Ana Scott lui donne, avec talent, un petit souffle nouveau.

D’abord pour le cadre choisi. Je ne vous cache pas que je suis allée jeter un oeil à des photos des lieux décrits et que, avec le fils Onakis, Vic va parcourir dans tous les sens et je ne vous cache pas que j’ai eu la tentation de revoir mes cours de grec ou même de réserver un billet pour Athènes.

En effet, la façon dont Ana Scott décrit les lieux, à la fois les « classiques du tourisme » et les lieux plus confidentiels, donne un air de dépaysement, mais pas seulement.

C’est par une simple promenade dans un lieu qui tient au coeur de la famille Onakis que le coeur de Vic s’envole. Et j’ai autant aimé jouer la touriste sur le Parthénon qu’arpenter les criques et les collines avec un décor très naturellement posé.

Ensuite, les personnages sont très réussis. Autant le dire tout de suite, les frères Onakis sont des aimants à petit coeur. Dante, le père accompli, désabusé des femmes et qu’on a envie de consoler. Amos l’acteur séducteur qui compense une déception en collectionnant les bonnes fortunes et l’indomptable Pâris, joueur, arrogant et délicieusement insupportable. Il y en a pour tous les styles d’amoureuses.

Et pour ce qui concerne le petit dernier de la fratrie, Ana Scott en a fait un specimen bien particulier. Au premier abord assez imbuvable malgré de très très beaux atouts dont les yeux émeraudes ne sont pas les moindres (pas ma faute, c’est mon argument imparable !). Il a un sacré caractère, n’aime ni le « non » ni le refus du challenge. Il est impulsif, mauvais joueur

Mais dès qu’on creuse sous la carapace, Pâris est un personnage qui m’a touchée. Il est extrêmement impliqué dans la vie de sa famille, même de manière un peu bourrue parfois. Il est prêt à tout pour ses frères et son neveu, ainsi que pour son père avec lequel il n’a pas toujours été l’ado le plus facile.

Il est également passionné. Acharné pour atteindre ses buts (quoi? vous avez entendu « têtu »? oui, c’est bien possible mais chut!). Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne renonce pas facilement quelles que soient les conséquences de ses choix.

Et comme souvent, c’est ce genre de personnages qui offre les émotions les plus fortes lorsqu’ils baissent la garde et offrent leur passion, leur corps bien sûr -mais le jeune Κύριε Onakis n’est pas avare de ce genre de dons. Et ne parlons pas du moment où ils ouvrent leur coeur. Ou plutôt parlons-en. C’est maladroit, c’est brusque, ça tient plus du bulldozer que de la dentellière, mais c’est tellement fort!

Mais pour que le caractère et la passion d’un tel héros se déploie, il a besoin d’une adversaire qui stimule le meilleur et le pire chez lui. Et dans ce domaine, Vic est une grande réussite.

Elle  a un tempérament sanguin, mais veut toujours faire au mieux pour ceux qu’elle aime. Elle cache des fêlures profondes et les compense avec une parole acérée. Mais elle a aussi un sens profond de son devoir et le moins que l’on puisse dire, c’est que les sentiments que lui inspire son futur frère par alliance sont très très loin de ce que l’on attend d’elle… Oui mais l’attraction est tellement forte! … Oui mais Pâris lui fait ressentir tellement de choses…Oui mais sa mère semble tellement heureuse, … oui mais, …

Le roman tourne en grande partie autour de ce dilemme moral. Et j’ai particulièrement aimé la façon dont s’opposent chez les personnages la raison et les pulsions.

Pour des raisons qui leur sont propres, tous deux veulent le bonheur de leurs parents et se doutent bien qu’une liaison entre eux pourrait bouleverser l’équilibre de la famille. Mais chacun réagit à sa façon et c’est là, il me semble, l’une des originalités profondes de cet amour interdit: le poids de la conscience contre la légèreté du bonheur.

La tentation d’une amourette de vacances contre la folie de l’aventure d’une vie.

Et Ana Scott rend parfaitement la tension qui résulte de ces interrogations sans fin, les espoirs et les souffrances qu’elles génèrent.

Enfin, le dernier point, et non des moindres, qui m’a séduite dans ce roman, ce sont les autres. Les frères et soeur de Pâris et Victoire sont tous passionnants. Je laisserai de côté pour le moment le binôme évident qui se crée entre Juliette et Adonis pour me concentrer sur les aînés. Sans en dire trop, l’auteure distille quelques informations qui ont aiguisé ma curiosité. Deux frères, une soeur, … si mes calculs sont exacts, trois possibilités de retrouver le ciel bleu de Grèce et les passions de la famille Onakis!

Trois rendez-vous que je prends déjà, sans hésiter!

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