La malédiction des Atuas de Laure Allard d’Adelsky et Morgane Scheinmeer

by Gwen

Titre La malédiction des Atuas

Auteur Laure Allard d’Adelsky et Morgane Scheinmeer

Éditeur Plumes du Web

Date de sortie 29 septembre 2020

Un titre à commander ici La malédiction des Atuas

Amateurs de légendes, de rencontres inattendues, d’aventure et de quête initiatique, bienvenue!

La malédiction des Atuas va combler toutes vos envies, et même plus!

Maxime est un jeune Français expatrié en Australie. Il adore sa vie aux antipodes, en particulier grâce à son meilleur ami Joshua et à la petite communauté qu’il a trouvée. Entre Phoebe, la petite amie de Joshua Guimauve, son gros matou, et son travail dans la publicité, il est comblé.

À l’autre bout du monde, Clarisse est une prof d’arts plastiques confrontée à la réalité de son travail auprès d’adolescents réfractaires. Son rêve? Découvrir l’Australie, destination de ses vacances scolaires.

Deux destins, deux vies, deux trajectoires que rien ne destine à se croiser.

Jusqu’au soir où ….

Où les deux étrangers se rencontrent, se reconnaissent instinctivement, se sentent mus par une attraction irrépressible … et incapables d’y céder pour une raison des plus mystérieuses.

Certains s’en seraient tenus là. Pas Maxime, ni Clarisse qui décident de partir en quête, en additionnant les indices dont ils disposent, quitte à bouleverser leur confort, leurs certitudes et leur sûreté sur les traces de légendes ancestrales où la magie et le paranormal se mêlent à des décors de rêve.

J’ai lu ce livre comme un petit OVNI d’automne. Je ne suis pas particulièrement branchée mythologie ou culture  Maorie.

Je suis même à peu près ignare dans le domaine, si on excepte le Haka des rugbymen All Blacks, la beauté rude des tatouages tribaux et le visionnage de Vaiana. Oups!

Mais je suis allée naturellement vers ce titre. D’abord parce que sa couverture, particulièrement soignée est intrigante est de celles qui attire l’œil, que le résumé retient l’esprit. Et que pour avoir déjà goûté à la plume de Laure Allard d’Adelsky, (je ne connaissais pas encore celle de Morgane Scheinmeer), je ne pouvais pas passer à côté de ce roman dépaysant à tous les sens du terme.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne regrette absolument pas mon choix.

Le roman est construit très habilement. Dans un style efficace, à la fois direct et poétique par moments, les auteures mêlent un roman d’aventure, où les légendes et le paranormal jouxtent des réalités plus terre-à-terre et une belle histoire d’amour.

Chaque élément est justement dosé pour s’imbriquer dans l’histoire sans déséquilibrer l’un ou l’autre de ces aspects.

J’ai découvert des légendes que je ne connaissais pas. Elles sont amenées dans le récit d’une façon vivante et évidente qui les rend totalement naturelles. Plus que la mythologie, c’est une autre conception de l’équilibre qui y est décrite. Et quel décor pourrait mieux illustrer l’importance de l’équilibre entre éléments que ces terres sauvages!

Les décors dépeints sont variés, luxuriants. Les éléments l’emportent sur l’humain dans un mélange presque trop beau pour ne pas être divin. Je ne sais pas si les auteures sont allées déjà sur place, si c’est un projet. Mais elles m’ont fait voyager sans l’ombre d’une réticence -et traverser la planète sans bouger de sa liseuse ni prendre l’avion, j’avoue que ça a du bon!

Le dépaysement est garanti et j’avoue que, comme Maxime, je me suis dit que ça devait être sympa de vivre en Australie. Quant à la Nouvelle-Zélande! Je fais partie de ceux qui l’ont découverte en Terre du Milieu pour le tournage du Seigneur des Anneaux. On est là dans un cadre encore plus fou.

Je me suis laissée embarquer dans ce roman comme dans un récit d’aventures. Tout y est. L’énigme. Les indices conçus comme une carte au trésor d’un genre nouveau. Les témoins, plus ou moins rassurants. Les péripéties qui mettent à l’épreuve la résistance, l’ingéniosité et l’engagement de nos héros. Les acteurs, au sujet desquels je me suis parfois trompée. La quête, enfin, que j’ai trouvée très originale.

Les personnages sont également un véritable atout dans cette histoire. Ils se ressemblent sur certains points, s’opposent sur d’autres, se complètent finalement.

Le lien évident et pourtant particulier entre Maxime et Clarisse m’a beaucoup touché. Il met à mal un bon nombre de lieux communs sur la romance et pose des valeurs auxquelles j’ai été particulièrement sensible.

Au final, cette Malédiction des Atuas est sans conteste une bénédiction pour les lecteurs en quête d’une lecture riche et inspirée, qui sort des sentiers battus et vous emmènera sur des pentes vertigineuses, périlleuses, mais délicieuses.

 

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