Boss challenge #2: en attendant Timo j-5: un travail d’équipe de Gwen Delmas

by Gwen

Certaines le savent, j’écris depuis que j’ai quinze ans environ (bref depuis hier 😉 ). À la base, j’écrivais les livres que j’avais envie de lire, sans aucune idée de les partager, de les transmettre, encore moins de les éditer. Du moins jusqu’à ce que l’Homme se montre plus têtu que moi, avec patience et persévérance (quoi, 19 ans, une babiole !).

Autant dire que dans ce schéma, le concept de bêta lecture était tout à fait abstrait. Il l’est resté, malgré des propositions adorables, jusqu’à Perfect boss. Un mail de mon éditrice, une grosse crise de doute (plus grosse que d’habitude bref) et aussitôt, mes deux fée’noménales, Sophie et Carine ont pris les choses en main, relu, annoté, relevé les failles, souligné les points forts…

Partant de là, impossible de me passer de leur regard. Killer love (qui s’appelait encore bb3) a grandi sous leur regard attentif. Puis vient l’été 2018. Pour plein de raisons, l’écriture, qui m’est une drogue quotidienne, devient plus importante encore. Je rédige, vite, peut-être trop, un premier jet de l’histoire de Deva. Tellement vite que je n’ai pas le temps d’attendre le retour de mes bêtas. Grosse erreur.

Mon premier réflexe a été la tentation de la touche « delete ». Mais Carine et Sophie (et d’autres avec elles) m’ont exhortée à la patience. J’ai laissé mûrir, écrit Sex friends et puis les hasards de ma vie personnelle m’ont presque obligée à rouvrir ce fichier, l’été dernier.

Et bien entendu, mes bêtas étaient là. Nous avons travaillé sur deux rythmes différents. Presque quotidien avec Sophie et une interaction quasi instantanée, avec un peu plus de recul de Carine qui m’a apporté une vision plus globale. Deux rythmes, deux styles, un seul plaisir.

Mais ce cinquième roman voit aussi l’arrivée d’une nouvelle bêta fée dans l’équipe, Audrey. À elle la mission délicate de découvrir le livre dans sa globalité, pour m’offrir le premier retour de lecture globale.

Vous l’aurez compris, ce trio a non seulement une place particulière dans mon cœur, mais aussi un rôle important dans la genèse de ce projet.

Alors non contente de les avoir embêtées pendant des semaines, je leur ai demandé de vous présenter ce qu’elles retiennent de Boss challenge et de notre travail en commun.

Encore une fois, encore mille fois, qu’elles soient remerciées de leurs mots, de leur attention et de leur présence, dans ce projet et dans ma vie.

Honneur à la nouvelle venue. La parole à Audrey

« C’est vraiment sympa de passer « de l’autre côté de la barrière » et de voir le récit brut, de la façon dont il sort de la tête de Gwen. C’est le côté vision du processus de création qui m’a beaucoup plu, pouvoir discuter des personnages en direct, de l’évolution de l’intrigue. Et même si je pinaille sur des détails, j’arrive à être emportée par le récit ! C’est une super expérience et merci pour la confiance. Ce que j’ai aimé dans cette lecture ? Les personnages. Totalement fan de Deva dès le début, je me suis très vite attachée à cette battante qui doit prouver sa valeur face à ses frères. J’ai appris à découvrir et aimer Timo, il m’a fallu le connaitre pour cela… et je ne regrette pas ! J’adore leur façon de se tourner autour, il y a un lien fort entre eux qui m’a énormément plu. Et l’intrigue ! Gwen a su attiser ma curiosité avec une histoire qui nous entraine, avec un bon rythme, de l’action et du suspens. Une très belle lecture pour moi. « 

Audrey, pour plein de raisons, c’est l’une des rencontres majeures des derniers mois. J’ai été ravie et touchée qu’elle accepte de rejoindre la dreamteam de mes bêta lectrices. Je lui ai livré une version brute mais finie. À la différence de Carine et Sophie qui ont suivi l’aventure au fur et à mesure des chapitres, elle ne l’a lue que finie et a donc eu la vision qui s’approche le plus de ce que vous allez découvrir. Elle a eu une vision d’ensemble très précieuse pour une première. Nous avons entre autres partagé un moment important de discussion et de clarification sur un instant clef dans le parcours de Deva. Et la compétence spécifique d’Audrey m’a apporté un éclairage majeur pour être plus pertinente. Et puis Audrey, c’est un regard neuf et un regard qui compte. L’un et l’autre sont également précieux. Merci encore

Le point de vue de Carine

« Timo est à l’image d’une bonne profiterole au chocolat chaud et fondant. Quand on le regarde, les papilles s’animent devant sa beauté délicieusement appétissante. Comme une belle gourmandise, on le déguste en essayant de découvrir quel sera le mystère qu’il cache à l’intérieur. Crème anglaise douce et sucrée lorsqu’il se veut joueur et passionné ? Ou glace vanille qui contraste amèrement avec le chocolat chaud lorsqu’il se sent piégé ? Mélange de chaud et de froid, de craquant et de fondant A quelle saveur Deva va t-elle le manger ? Pour ma part en tant que bêta je l’ai eu à toutes les sauces ! Et à chaque fois j’y ai pris du plaisir, qu’importent les changements, Timo a conquis mon cœur en un temps record ! Deva quant à elle, si on ne peut la comparer au même dessert, c’est pourtant dans ses yeux qu’ils sont représentés. Et dès que Timo croise son regard son appétit devient gargantuesque. Mais la Boss c’est elle ! Et le choix du menu bien qu’appétissant, se révèle être un défi de taille. »

Quand vous lirez le livre, vous repenserez à cette histoire de profiteroles. Carine, c’est l’une de mes bêta’fées d’origine. C’est même plus que ça. En plus d’être une personne dont l’avis compte terriblement à mes yeux et une amie si chère à mon cœur, elle fait partie des premières chroniqueuses à avoir lu Noël toi et moi, lorsque personne ne l’avait découvert. Autant dire que de mon côté, le stress était à son maximum. Imaginez plutôt ! Une amie, une chroniqueuse dont je dévore les avis, qui se penche sur mon bébé.

J’aime sa façon de relever les incohérences, les lenteurs, de me donner des hop hop hop pour que j’accélère. De par son expérience de chroniqueuse chevronnée et sa délicatesse, ses avis sont toujours inspirants et je les suis avec beaucoup d’attention.

Le point de vue de Sophie -attention, kleenex en vue-

Il y a des privilèges à être amie avec une auteure et l’un d’eux est de pouvoir lire et découvrir en avant-première son dernier bébé… Bien entendu, Gwen n’attendait pas de moi que je pousse – seulement – des cris de joie et que je dise : « Géniaaaaal ! ». Elle voulait un avis sincère et une critique construite. Sans doute oublie-t-elle à chaque roman à quel point je suis une emmerdeuse… ou alors elle est sadique ?! Ou tout simplement sait-elle à quel point je me régale à la lire et à bosser avec elle. Timo n’a pas échappé à la règle. Pourtant, mes débuts dessus ce manuscrit ont été un peu « hachés ». Pris, repris, lu, relu, indépendant de la volonté de Gwen, bien entendu. Oui, parce que Boss Challenge a cette saveur particulière, celle que lui a offert la vie. C’est aussi un chemin sinueux, parsemé d’embuche, de surprise, de joie et malheureusement aussi de peine. Il a eu le début qu’un auteur redoute, puis il a été mis dans un coin de sa tête et enfin Gwen lui a donné un nouvel envol. Et pas des moindres. Avec sa tendresse et sa bienveillance, elle a créé un personnage masculin rassurant, que toutes les femmes rêveraient d’avoir à ses côtés – parce qu’il est protecteur, et accueillant… Bon, mais un peu fou, entreprenant, pétillant et bien entendu sexy à souhait. Ai-je oublié de dire qu’en plus il est Italien ? Maintenant vous le savez. Deva, elle, c’est la femme fatale, en plus d’être la patronne – et Ô combien ça change dans le monde de la romance – c’est aussi la nana qui doit faire ses preuves constamment, en amour, dans le boulot, en public, en famille (un peu comme toutes les femmes dans ce monde). Et pourtant elle ne m’a jamais paru baisser les bras. C’est le caractère même de sa créatrice. Qu’importe qu’elle puisse penser le contraire. D’ailleurs, pour moi – là encore ça change de ce qu’on lit habituellement – Deva EST la force de ce roman. L’histoire de Boss Challenge se déroulant en grande partie en Italie, je ne peux qu’avoir le cœur serré en pensant aux durs moments que vit ce pays. Gwen leur a rendu un bel hommage, sans le savoir. J’ai visité des lieux célèbres avec eux (Rome, Florence entre autres) des endroits que j’espère pouvoir voir de mes propres yeux un jour. En attendant, la plume magique de Gwen m’en a donné un bel aperçu. Deva et Timo appartenant au monde de la mode et de la jetset, on se complet à suivre leur évolution comme si nous lisions la presse people. Même histoires de cachoteries, de complots, de coup bas, de liaison mais avec en prime tous les détails croustillants que peut nous livrer notre auteure. C’est tout ? Non. Là encore Gwen a détonné. L’attirance entre eux est brutale, soudaine, immédiate. On le vit, on le sent, on le ressent avec chacun des personnages. Comme s’ils avaient attendu tous les deux de vivre qu’à partir du moment où ils se rencontreraient. Sauf que Gwen fait partie de ces gens qui pensent que le lecteur peut avoir un orgasme avec l’attente et la frustration. Ok, Deva est LA femme qui a une image à conserver, c’est sa patronne et elle est Italienne. Ok, lui est marié, il est marié, il est marié, … et c’est Gwen qui décide. Ai-je oublié de vous parler des paparazzis, d’un psychopathe, d’un ex ? (Ah non celui-là on l’oublie) Vous l’aurez compris, je suis nulle pour faire des résumés, pour parler de mes lectures ou de mes ressentis. Mais Boss Chalenge a marqué mon esprit et assurément celui de sa créatrice autant par sa beauté que pour la période difficile dans laquelle il a été (re)fini. Mais quel signe du destin ma fée, quel clin d’œil de cette personne, que le jour de sa sortie, tu ne crois pas ? Une façon je suis certaine de te dire qu’il ne te quittera jamais, et qu’il t’accompagnera toujours, dans chaque épreuve, dans chaque joie, sur ce fameux chemin sinueux de la vie, comme il l’a fait il y a 18 ans devant l’autel. Alors aujourd’hui j’aimerai faire les choses différemment. Ça n’est pas à toi de me remercier pour ma béta lecture, mais à moi, l’infirmière (pour ce que nous vivons), l’amie (pour ta présence), l’auteure (pour ton courage et ta détermination) de te dire MERCI.

Et après ce genre de texte, quelqu’un pourrait même se demander pourquoi je suis fan absolue de Sophie ?

Sa plume me transporte, son amitié fait partie des trésors que m’apporte cette passion pour l’écriture. Sa présence, livresque et humaine, est l’un de mes piliers.

Travailler avec Sophie, ce n’est ni du sadisme ni du masochisme, mais l’assurance d’être totalement stimulée. Parce que Sophie voit tout ! La répétition, le détail superflu -non non Gwen, la longueur des ongles de Deva n’a pas d’importance majeure dans l’histoire, concentre-toi plutôt sur ce qui compte vraiment 😉.

C’est aussi une façon de travailler en binôme, presque en temps réel, qui permet d’aller tellement plus loin.

Dans sa présentation, qui m’a donné des frissons et même plus, Sophie a parlé du contexte de l’écriture de ce roman. Elle a été chaotique.

Et Sophie a accompagné cette renaissance pas à pas, chapitre après chapitre. Elle y a sacrifié des heures de sommeil. On en a passé d’autres à discuter, relire, clarifier. Et cet échange presque quotidien dans les moments les plus intenses a sublimé ma plume.

Mais ce roman a aussi un contexte personnel bien particulier. Et là encore j’ai la chance d’avoir eu à mes côtés des femmes en or, plus que des amies, des membres de ma famille, de sang ou de cœur.

Quant au point de vue de Sophie sur Timo et Deva, …. Dans le mille ! Je me suis régalée à donner vie à Deva. Attention, comme toujours, j’ai un petit faible pour mon héros. Timo est sexy, troublant, parfois irritant, mais je m’y suis totalement attachée, même dans les moments où il est difficile à suivre.

Mais Deva, …

J’aime cette femme toute en contrôle car elle ne se donne pas le droit de craquer. Cette femme qui pense qu’elle doit toujours prouver plus. Une femme de pouvoir, une femme tout court. Mais en même temps, j’ai aimé ses moments de vulnérabilité.

J’ai aimé les faire évoluer dans un milieu qui ne correspond pas forcément à mes repères habituels. J’ai adoré leur dresser un cadre qu’ils ne demandent qu’à faire éclater.

J’espère que vous les aimerez autant.

À demain pour continuer à faire connaissance!!

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