The boy next room 2/4 d’Emma Green

by Gwen

Titre The boy next room

Volume 2/4

Auteur Emma Green

Éditeur Éditions Addictives

Date de sortie 5 février 2019

Un titre à retrouver sur Amazon en suivant ce lien The Boy Next Room, vol. 2

Prêts à replonger dans le Bush, dans la tête et le coeur de Céleste? Attachez vos ceintures et respirez un grand coup!

Parce que si vous pensiez que le tome 1 avait été violent pour votre petit coeur, je ne vous raconte même pas le tome 2. Quoi si, je vous raconte, … enfin non, je ne vous raconte pas (je vous laisse le plaisir de le dévorer) mais je vais vous dire pour quelles raisons j’ai trouvé que les Emma Green avaient encore mené d’un cran tout ce qui, déjà, était très réussi dans le premier volet.

Remettons-nous dans le contexte. Céleste, jeune rouquine de dix-huit ans qui n’a conscience ni de sa beauté sauvage, ni des sentiments qu’elle peut faire naître, débarque pour une année à l’autre bout du monde, en Australie, chez le père biologique qu’elle n’a vu qu’une fois dans sa vie, dans sa tribu. Une tribu de quatre frères aussi attachants les uns que les autres, Asher, Jagger, Jasper et … River … Hummmmm River…

Pas un long fleuve tranquille, ça c’est sûr. River est un torrent, une cascade, un tourbillon, bref une tout ce qu’une « rivière » peut proposer de plus agité et de plus dévastateur. Ça tombe bien, il ressemble de très près à tout ça.

Dans ce second tome, plus encore que dans le premier -et ce n’est pas peu dire- j’ai eu envie de le secouer, de le zébrer de griffures voire plus, à chaque fois qu’il se montre dur, cruel, insensible, bref à chaque fois qu’il malmène Céleste. C’est à dire assez souvent.

Oui mais voilà. J’ai eu, tout autant de fois, une folle envie de le prendre dans mes bras, de le réconforter, de l’épauler, de soutenir ses décisions et de l’assurer que tout irait bien.

Envie de lui sauter dessus pour le dévorer pour tout ce qu’il dégage d’attraction magnétique, de sensualité, de puissance et de douceur??? Chut, je ne parlerai pas sans la présence d’un très bon avocat, ou de celles qui vont succomber au charme félin du bel ostéopathe.

Et Céleste dans tout ça?

Il semblerait bien qu’elle passe par les mêmes affres que nous. Pour la première fois de sa vie, elle est prête à se laisser apprivoiser, à intégrer le fait qu’on lui veuille du bien et que, quoi qu’imparfaite, elle a une fratrie prête à la défendre, même de manière peu discrète et légèrement gênante.

Mais pour la première fois aussi, elle a envie de se battre pour assumer ses sentiments.

Quel choix s’offre à elle lorsque ces deux réalités se télescopent? Lorsque céder à des sentiments de plus en plus forts et sublimés par la plume des Emma Green revient à mettre sa famille à feu et à sang?

Pire, comment se battre si on est seule à faire face?

Ce tome, de façon plus importante encore que le précédent, pose la question de l’acceptation et des concessions que l’on est, ou non, prêtes à faire pour l’obtenir? Être acceptée dans le groupe des filles populaires exige-t-il de renier son amie? Être acceptée par ses frères justifie-t-il de sacrifier son premier amour?

Dans ce volume, j’ai trouvé Céleste extrêmement touchante. Elle cherche à ménager tout le monde, quitte à s’oublier elle-même. Elle ressent, enfin, ce que c’est que d’être un membre d’une famille avec ses failles et ses forces. Et même si cet apprentissage se fait dans des moments très intenses, la leçon est d’autant plus belle. Pire, elle ressent de l’empathie, même pour des événements qui devraient la laisser indifférente ou même l’arranger.

Je me suis aussi demandé, alors que tout semble l’intégrer en Australienne, si cette aventure des antipodes n’était pas, paradoxalement, celle qui la réconciliait avec sa vie d’avant.

Enfin, la dernière raison pour laquelle ce tome, et cette série pour le moment, est une profonde réussite, c’est cette légère mais urticante frustration que le duo imprime à coup de volte-faces et de montagnes russes, jusqu’à ce dénouement inattendu qui laisse mon cerveau en ébullition pour une petite quinzaine de jours.

Juste le temps de torturer mes neurones et d’imaginer les meilleurs moyens pour soudoyer les Emma Green afin de grappiller quelques confirmations, …

Pour le moment, sans succès, mais c’est ça qui est exquis.

 

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