Dark Angel j-1 un écrin pour mon ange
Pour ce dernier jour du compte à rebours, je voulais vous parler du travail fait entre la version brute de Dark Angel, tel qu’il est arrivé sur le bureau de Sarah Berziou et la version que vous allez découvrir demain.
C’est simple, j’ai même promis à mes bêtas qu’elles allaient redécouvrir les personnages et leur relation, sacré challenge!
Dark Angel, vous l’aurez compris, c’est un travail de longue haleine. Presque un an d’écriture; presque autant depuis que Dame Berziou avec son simple « si tu es partante, bienvenue dans la famille » a permis à tout mon entourage de vérifier que mon hypersensibilité a de beaux jours devant elle.
Pour des raisons multiples, je voulais que ce bébé, le sixième, naisse dans ce berceau-là, avec ces bonnes fées-là!
Et si, comme je l’ai dit à tous ceux à qui j’en parle, avec Dark Angel j’ai poussé un peu plus loin mon curseur d’émotions, les délires que je me suis autorisée et l’intensité des émotions, c’est aussi parce que Theon est tombé entre ces mains-là.
Au moment où Theon est devenu l’un des « boys » de Sarah, nous avions discuté, dans les grandes lignes, de ce qu’il faudrait reprendre dans l’édito. J’étais consciente de certaines faiblesses de l’histoire, car entre la matière brute et le livre fini, il y a toujours un travail de l’ombre, une partie que j’adore mener à bien.
Ce jour-là, Sarah m’a aussi parlé d’un événement hors norme qui se préparait pour l’été 2022, à la Rochelle -mon sens de l’orientation a pris un coup de chaud! où Theon et Mike auraient leur place.
Nous avons enfin évoqué le travail avec Black ink éditions.
Je pensais que j’étais prête à ce qui allait suivre … quelle naïve!
Bien sûr je ne vous raconterai pas tout … « ce qui se passe chez Black ink reste chez Black ink » et je suis grandement incorruptible … en principe.
Mais j’ai fondu sur le travail réalisé sur Bridgelight et Take me home, les deux volets de Dark Angel. Ces trois titres correspondent à des chansons qui jalonnent le roman. Leur choix a donc été une évidence.
Le premier travail edito a été presque confortable. J’ai apprécié le degré d’exigences sur tout ce qui contribue à la qualité du texte, le contenu bien sûr, dans la forme et dans le fond. J’ai eu la chance de travailler avec deux correctrices/relectrices, Marie et Shelby qui ont pointé les petites erreurs et grandes bêtises récurrentes, qui ont satisfait ma curiosité en me glissant les règles de grammaire correspondantes -oui, chacun sa marotte- et ont même laissé des commentaires sur le texte en me portant dans mon travail.
J’ose à peine vous raconter l’impression délirante de relire la correction de Shelby pendant une séance de co-working, en face à face virtuel avec miss Shelby elle-même! Du grand art.
Le second édito, lui … je vous en parlerai plus tard, mais sachez que pendant quelques heures, il m’a plongée dans les affres du doute et du « j’en serai jamais capable » auquel l’homme a répondu d’un sourire entendu à minuit un dimanche, après la lecture des commentaires de Sarah et d’un autre sourire tout aussi assuré quand, trois heures plus tard, je lui ai déclaré en transe « je descends bosser sur le dictaphone, je sais comment je vais résoudre tout ça! »
Et oui, c’est ça aussi la magie du travail avec Sarah sur cette duologie, penser cent fois que je ne serai pas à la hauteur de l’exigence attendue, me triturer les méninges frénétiquement, reprendre, façonner, peaufiner, réécrire pour finalement prendre conscience que je suis encore plus amoureuse du Theon relooké.
Celui qui n’a rien perdu de l’essence que je lui avais donné, mais qui a gagné tellement de profondeur et de fêlures.
Mais le travail ne s’arrête pas au texte, quel que soit mon degré d’hystérie pour mon beau showman.
Il a fallu lui donner un corps -au livre j’entends, au bonhomme, c’est une autre histoire. Là, le travail se déplace vers le binôme magique de Sarah et Juliette. On a cherché le bon Theon, on est tombé sur des propositions …. hum indescriptibles! avant de tomber sur L’Image, l’évidence, LE Theon. Le travail sur les couleurs, la police, la disposition ont été tout aussi minutieux. Imaginez ma frustration, dans l’impossibilité d’ouvrir les messages que j’entendais arriver sur mon téléphone avec une régularité de métronome, alors que je savais que dedans, il y aurait forcément la combinaison gagnante!
Merci de votre patience et de ce rendu, mesdames !
Rendu qui, bien sûr, ne serait pas complet sans l’intervention finale de Farah pour habiller l’intérieur du roman. J’espère que je ne lui ai pas donné des cauchemars de clés de sol. Celle qu’elle a dégotté pour l’associer à Theon m’a tellement plu qu’elle est encrée sur ma cheville, comme le symbole de cette formidable aventure.
Bravo à elle d’avoir rendu honneur à la délicatesse de Mike, aux aspérités de Theon, à l’harmonie de leurs ombres.
Voilà, je vous ai dit l’essentiel sur cette aventure formidable. Dans quelques heures, Theon et Mike seront à vous.
Je tremble d’impatience autant que d’angoisse de vous les confier. Je les ai portés, désirés, espérés, détestés parfois, aimés tellement que j’espère qu’ils sauront vous toucher également.
Pour la première fois, le livre est également disponible en version Audible. C’est une première aussi comme auditrice. Mais si le cœur vous en dit, mon bonus Jour J, ce sera en podcast que nous le partagerons, pour entendre le prologue de Dark Angel.
Avant de vous quitter, quelques mots, signés Theon bien sûr …
♫ Sous les lumières du pont,
J’ai prononcé ton nom.
Je me suis jeté à l’eau,
Dans la vérité de ta peau.
Pas besoin de fleurs, de diamants, de poèmes
Pour te dire juste trois mots, je… ♫