Corps impatients par Emma Green

by Gwen

Après 50 nuances et Crossfire, Emma Green a été ma première expérience de lecture francophone en Romance. A l’époque, c’était Toi+moi l’un contre l’autre, et depuis, je n’ai raté aucune de ses sagas (de leurs, car ce sont deux plumes mêlées), Jeux interdits et insolents (gros gros coup de coeur), 100 facettes de Mr Diamond, Bliss, Fallait pas me chercher, Aime moi si tu l’oses, Embrasse-moi si tu l’oses, Call me baby et Call me bitch; je crois que je n’en oublie pas. Bref, dès qu’une nouvelle aventure s’avance, je suis dans les startings blocks.

Cette fois-ci, ce furent les Corps impatients: les corps, ce sont ceux de Thelma Bellamy, jeune étudiante qui traîne un peu trop de boulets à ses baskets, (à commencer par sa mère alcoolique et irresponsable et ses trois petits frères tous affublés d’un prénom cinématographique, Néo, Anakin et Sparrow) et de Finn McNeill, professeur à ses heures, écrivain la plupart du temps et bourreau des coeurs à temps plein.

Et là, une part de moi se dit, malgré mon affection pour les quatre mains qui composent le livre « oh non, encore une histoire improbable qui se finit en conte de fée!!! » Oui, mais non, mais oui un peu quand même.

D’abord parce que nos deux amoureux ne sont pas seuls: quatre fantastiques du côté de Thelma avec ses trois colocataires déjantés, en plus de la famille et du chien; une soeur de coeur pour Finn, mais aussi un agent qui s’affole, un groupe d’amis protecteurs et des ex ou des soupirantes en pagaille. Déjà, ça rend la donne moins évidente. Surtout que la belle Thelma, à force de se battre contre tout et tout le monde, n’est pas la plus simple à séduire durablement. Entre l’impatience des corps et la méfiance des coeurs, drôle de jeu de cache cache. D’autant que les deux amants terribles ne sont pas seuls dans cette histoire. La dimension de la famille est plus développée encore que dans les autres romans du binôme: la famille de sang, la famille de coeur. Ce n’est pas une simple aventure à deux.

La série se finit au sixième tome; un tome un peu trop rapide pour moi, des rebondissements et des nouveaux développements qui lancent de nouvelles perspectives, un peu inhabituel pour une conclusion, puisque les deux belles assurent bien que ce chapitre là est fini, malgré la sortie prochaine de Coeurs insoumis, le dérivé de cette histoire, fondé sur l’un des personnages rencontrés.

En lectrice un peu habituée, je guettais le happy end et là … sans spoiler, un happy end pas si happy, quoique oui quand même, mais non pas tout à fait. Bref, vous l’aurez compris, Emma Green ne nous sert pas la fin habituelle de ce genre de romans et on reste sur une petite note de frustration, comme lorsque, à la dernière cuillère du pot de Vanille Macadamia on se dit qu’il n’en aurait manqué qu’une ou deux pour être au Nirvana, mais qu’on en est pas si loin, mais pas tout à fait quand même, mais que parfois, la pointe de frustration, c’est bon aussi!

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2 comments

BULCKAEN Sylvie 3 décembre 2017 - 14 h 13 min

Je suis déçue de la fin de corps impatients. Quand je lis les livres d’Emma Green, je suis toujours de connaitre la fin et je dévore sans compter. Et là, la déception, une fin en demi teinte qui me laisse sur ma fin. Dommage

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Gwen 8 décembre 2017 - 19 h 46 min

si vous avez l’occasion de lire coeurs insoumis, vous trouverez les réponses. Pour une fois, j’ai aimé être un peu bousculée par une fin aussi ouverte. Mais je comprends votre réaction.

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