Titre Pretty Mon prospect et moi
Saga Darkpuls tome 1
Auteur Solène Layken
Date de sortie 21 mars 2019 (1° édition)
Un titre à commander ici Pretty
Vous pensiez avoir fait un peu le tour des romances de bikers?
Alors foncez sur Pretty, l’héroïne de Solène Layken, qui inaugure la saga des Darkpuls, du nom de ce club de bikers de Durham dans l’Oregon.
Pretty est une femme pas comme les autres. Elle est née pour être une biker dans un univers où les femmes se partagent entre régulières et brebis, jamais en tant que membres à part entière.
Et pourtant, Pretty a ça dans le sang. Depuis ses huit ans, elle a même eu le blouson qui allait avec. Le blouson et le surnom, donné par Ford, son père et président de l’époque du MC.
Mais de l’eau a coulé sous les ponts. Son père est mort, sa mère, ravagée de douleur, a quitté le club et a refait sa vie très loin, avant d’être, à son tour, rattrapée par la grande Faucheuse.
Aussi, il ne reste à Pretty qu’à tenter de retrouver sa famille de cœur en revenant au bercail. Outre son pedigree et des connaissances encore vivaces parmi les membres du club, à commencer par son président Doc, elle a de nombreux atouts.
C’est une mécanicienne moto en or et elle customise les cylindrées comme personne. De quoi donner un sacré coup de pouce aux activités du club.
Car Pretty n’en démord pas. Elle est née pour être une Darpul, Darkpul elle sera. La jeune femme a peu d’idées fixes dans la vie. Elles se résument à deux préceptes. Devenir un membre du club et surtout ne jamais ô grand jamais tomber amoureuse d’un biker. Ni régulière, ni coup d’un soir -ne pensez même pas brebis si vous voulez conserver l’intégrité de vos bijoux de famille- elle ne veut pas d’un motard dans sa vie. Ni un de ceux qu’elle connaît toujours et aime de tout son cœur -trop consanguin- ni un sang neuf de prospect, peu importe que sa libido ne soit pas d’accord!
Et pour faire passer ce message, Pretty a de nombreux arguments, une langue bien pendue et quelques techniques de combat des plus efficaces.
Ne vous y trompez pas, Pretty n’a de « mignonne » que le surnom. C’est un véritable garçon manquée, plus à l’aise dans son blouson en cuir que dans une robe de soirée, sauf lorsqu’elle sort en boîte pour se défouler un peu.
Dans un roman mené tambour battant du point de vue de son héroïne, on entre sans filtre dans son cerveau. Et rassurez-vous, Pretty n’est pas radine. Elle partagera volontiers ses pensées avec vous, même les plus intimes, dans un style brut de décoffrage.
Si vous aimez les princesses en robe rose, vernis sur les ongles et langage châtié, passez votre tour!
Sinon, apprêtez vous à être secoués.
Dans ce roman, je découvrais l’univers et l’écriture de Solène Layken. Et s’il m’a fallu quelques chapitres pour entrer dans sa gouaille et ses pensées tous azimuts, je me suis régalée de son histoire.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette jeune femme qui ne demande aucun privilège sinon d’être celle qu’elle souhaite.
J’ai fondu, bien sûr, pour certains garçons de son entourage, mais question de suspense, je ne vous en dirai pas plus, sauf qu’il faut vous attendre à hyperventiler de la sexytude de certains (non, je ne parle pas de Gus) et à vous étrangler des passes d’armes verbales entre les différentes protagonistes.
Une romance inversée dans le monde des bikers? Demanderont celles qui aiment classer les romans dans des cases.
Oui, mais pas seulement, car le roman rebondit dans un sens plus sombre, que je n’avais pas vu venir et qui m’a réjoui par son intensité.
Vous l’aurez compris, j’ai donc passé un très bon moment avec l’inimitable Pretty et vu que j’ai, d’ores et déjà, deux autres tomes des Darkpuls dans ma liseuse, attendez vous à les retrouver bientôt dans ces lignes.