Titre Expatried love tome 1
Auteur Fanely Scott
Date de sortie 4 janvier 2021
Un titre à commander ici Expatried love tome 1
Aux antipodes de l’atmosphère étouffante de l’Infiltration, la trilogie par laquelle j’ai découvert Fanely Scott, bienvenue au soleil de Californie, dans l’univers des paillettes Hollywoodiennes et de la poussière des studios.
C’est là que Sixtine Vallon, auteure française dans la bonne trentaine, débarque avec son éditrice et amie Melinda.
Le succès de son roman, Voyage dans les Limbes, lui ouvre les portes d’un producteur, désireux de l’adapter pour le cinéma.
Exit le statut de touriste, c’est pour plusieurs mois que la jeune femme pose ses bagages. Il est plus que temps de chercher à s’intégrer à la vie californienne.
En plus de la visite en règle de tous les lieux à touristes, ça passe aussi par la découverte de lieux plus confidentiels mais aussi par une installation plus pérenne, comme la location chez l’habitant que lui propose Steven, un logeur comme on en rêverait tous.
Mais cette acclimatation est aussi sociale. Sixtine doit s’adapter à de nouveaux codes de vie et se faire des amis.
C’est chose faite, assez facilement finalement, avec Riley, une maquilleuse avenante et accueillante. C’est par elle que Sixtine fait connaissance avec l’incroyable bande de ses nombreux colocataires. Roy, April, Tyler pour ne citer qu’eux, mais aussi Max …
Ah Max! Look de surfeur blond, yeux vairons à se damner, c’est un condensé de séduction à l’état pur.
Malgré leurs premiers accrochages, il fait beaucoup d’effet à Sixtine. Beaucoup trop pour la jeune femme qui n’avait qu’une idée en tête, le travail, encore, toujours, passionnément le travail.
C’est compter sans l’obstination de Max et l’emballement de ses propres sentiments.
Cette romance pourrait être évidente, s’il n’y avait tout ce qui menace le bonheur des tourtereaux.
Sixtine est la première à dresser des barrières et des obstacles entre eux. Certaines raisons sont compréhensibles, d’autres plus complexes, mais elles donnent au roman une dimension délicieusement frustrante.
Et comme souvent avec Fanely Scott, les moments de calme sont toujours précaires, les doutes profonds, les réconciliations brûlantes, pour notre plus grand plaisir.
Mais ce qui contribue surtout à l’addiction que ce roman a créé chez moi, c’est le mystère.
Si la profession de Sixtine fait l’objet de quelques explications riches et intéressantes, c’est le beau Max qui est entouré d’une épaisse nébuleuse que j’ai cherchée à dissiper par tout un tas de suppositions plus ou moins fantaisistes.
On le sent dès le départ, l’attachement sincère de Max pour Sixtine n’était pas prévu au programme. Pire, il indispose fortement ses nombreux colocataires, et lui-même ne sait pas vraiment comment le gérer.
Comme Sixtine, il n’a qu’une certitude. Il est incapable d’écouter la raison et de laisser filer sa Frenchie pour se concentrer sur ce qu’on attend de lui.
Et peu importe qu’April et Tyler le regardent d’un mauvais œil. Peu importent les interventions venimeuses d’Amanda qui semble jouir d’un grand poids sur lui.
Entre Sixtine et Max, les choses sont aussi évidentes qu’elles sont improbables, aussi fortes qu’elles sont fragiles.
J’ai beaucoup aimé cette instabilité permanente qui préside à ce récit, ces moments de bonheur comme des répits … et je ne vous parle même pas du final … non je ne vous en parle pas !
Ou alors je vous en parlerai … quand j’aurai découvert le volume 2 et obtenu le fin mot de l’histoire de cette histoire sensuelle et dépaysante que je vous invite à découvrir sans tarder.