Titre Bastard of the year
Auteur Ana Scott
Éditeur Éditions Addictives
Date de sortie 5 Octobre 2020
Un titre à commander ici Bastard of the year
Prêtes à retrouver Kerios, l’île que la famille Onakis possède au large d’Athènes?
Prêtes à retrouver les soeurs Lambert et les frères Onakis?
Même pas peur de plonger dans le regard envoûtant du beau Dante, brasier pour les sens, glacier pour les coeurs?
Alors embarquez à la découverte de Bastard of the year, le deuxième volet des romans d’Ana Scott consacrée à la plus sexy des fratries grecques!
Petite remarque d’usage, il n’est pas nécessaire d’avoir lu Sensual Stepbrother pour attaquer ce livre. Mais quand on peut, pourquoi s’en priver? A tout hasard, la chronique sans spoil est par là https://melimelodegwen.fr/sensual-stepbrother-dana-scott/ et pour les amateurs, le podcast correspondant est ici podcast sensual stepbrother
Mais oublions un peu Vic et Pâris (pas longtemps car vous allez les croiser souvent dans le roman) pour nous intéresser à Dante et Blanche.
Il est l’aîné de la fratrie. Successeur de son père dans l’entreprise, il ne vit que pour son travail et son fils Adonis, fruit du mariage contraint et malheureux avec la cupide Tessa. Les femmes? Jamais plus d’une nuit. Il aime contrôler son univers de A à Z.
Sauf que, …
Sauf qu’un imprévu enraye soudain cette machine bien huilée et que Dante se retrouve contraint d’accepter de l’aide. C’est bien mal le connaître. Même cassé, abîmé, en miettes, bien malin qui arrivera à lui imposer la main tendue.
En désespoir de cause face à ce beau specimen de tête de mule, son père fait appel à l’image même de l’implication, du sérieux et de la patience, Blanche, l’aînée des filles Lambert.
Après tout, elle a les compétences professionnelles pour faire face et lors de leur première rencontre, les deux jeunes gens ont eu l’air de bien s’entendre, alors, …
En plus, la situation personnelle de Blanche l’a contrainte à démissionner. Là voilà donc sans emploi, sans attache autre que ses trois meilleures amies, sans but précis. Alors pourquoi ne pas répondre à la demande de son père par alliance?
Après tout, Dante et elle se sont bien entendus jusque là.
Toute la nuance est dans le « jusque là ».
Contraint d’accepter l’aide de Blanche, Dante va montrer qu’il peut aisément postuler au titre de Salaud de l’année. Pour la décennie, il ne manque pas grand chose.
Il va la provoquer, chercher à la faire sortir de ses gonds (avec avouons tout, beaucoup de succès) en utilisant toutes les armes à sa disposition, à commencer par la petite étincelle de désir qu’il n’a pu rater dans le regard de son « invitée ».
Petite étincelle qui, avouons tout, tient davantage du grand brasier sous sa peau.
Seulement voilà. Si les convenances ont déjà volé en éclat, il y a des obstacles entre les deux jeunes gens. La fragilité et les doutes de Blanche en sont d’importants. La réputation et le tempérament de Dante n’en sont pas moins.
Entre les deux commence, pour notre plus grand plaisir, une danse sensuelle et torride où les corps ont une opinion bien tranchée, mais où les esprits ne sont pas toujours décidés à leur laisser carte blanche.
Dans son style toujours aussi efficace, Ana Scott nous emmène dans une virée en Grèce qui prolonge les vacances dans de splendides cartes postales, mais aussi dans une épopée bouillonnante où tous les coups sont permis, surtout les coups de griffes, les coups de sang, les coups de coeur.
Alors, Dante, antichambre de l’enfer ou porte du paradis?
Je vous laisse vous faire votre propre opinion. Pour ma part, je retourne potasser mon grec, en me rappelant, juste comme ça, qu’il reste un 3° frère Onakis, et non des moindres, …. à tout hasard!