Titre Riverdale Get out of Town
Auteur Micol Ostow
Éditeur Hachette romans
Date de sortie 29 mai 2019
Vous pouvez le commander ici https://amzn.to/2XFKH2S
Un titre découvert grâce à NetGalley et à l’éditeur
Fans de Riverdale, ce post est pour vous!
Vous aimez l’ambiance mystérieuse de cette petite ville en apparence sans histoire mais où il se passe bien plus de mystères que dans une saison de Columbo.
Vous adorez flâner dans l’esprit un peu torturé et totalement cinéphile de Jughead? Mais le côté un peu boy scout d’Archie ne vous laisse pas indifférent? Vous aimez découvrir Veronica qui est bien plus que la brune superficielle du départ? Mais Betty, à l’image si proprette, mais bien plus sombre à l’intérieur vous intrigue?
Alors plongez dans les 250 et quelques pages de ce nouveau roman issu de Riverdale. Avant de commencer, une précaution, si vous ne regardez pas la série, ou si vous avez décroché depuis longtemps, vous risquez de vous sentir perdu, à moins que, au contraire, vous ne fonciez rattraper vos saisons en retard.
Ici, on est dans un pont entre les saisons 2 et 3. Archie, l’irréprochable Archie est accusé de meurtre. Il risque la prison pour de longues, très longues années. Ça vous étonne? Vous avez raison. Il est en fait victime d’une machination orchestrée par l’affreux Hiram Lodge.
Le procès approche et ni la mère d’Archie, ni Betty, qui ont passé l’été sur le coup n’ont trouvé de quoi prouver son innocence.
Aussi, alors que le compte à rebours pour le procès est enclenché, les 4 fantastiques de Riverdale tentent de rester soudés et efficaces. Si une fête pour se changer les idées est une mauvaise idée -mis à part qu’elle introduit les intrigues que l’on va retrouver dans la saison 3- une enquête sur les lieux du drame est peut-être une très bonne idée. Ou pas.
Dans la deuxième et troisième partie de ce roman (même si cette dernière a été un peu trop rapide pour moi), on revient sur les lieux du crime et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on est plus proche d’un Scream ou d’un projet Blair Witch que de la promenade en forêt.
À ce sujet, j’aime particulièrement les chapitres où Jughead montre toute sa culture cinématographique en évaluant les chances de survie de chacun.
Pour le reste, sans que cette histoire soit indispensable pour comprendre la série, elle permet d’éclairer une saison 3 que je trouvais un peu rapide. Surtout, entrant dans la tête de chacun, elle offre un éclairage intéressant, notamment pour les deux filles.
Rien contre Archie, mais on connaît déjà son côté mec bien, on suppose sa peur, sa frustration.
Par contre, j’aime le travail sur Veronica qui garde des réflexes de ce qu’elle a été, mais n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis pour la bonne cause. Et son attachement, sincère et passionné, à Archie, en est une particulièrement sérieuse.
Mais c’est surtout Betty dont j’aime l’éclairage dans les deux livres issus de la série que j’ai déjà traités. On y ressent mieux, à mon sens, le combat entre le côté lumineux de la fille bien sous tout rapport et tout ce qui la dévore de l’intérieur. Si l’on devine la fragilité de ses relations familiales, son personnage m’a touchée parce que, même avec ses plus proches, elle ne peut baisser le masque et que l’on sent les moments où celui-ci se craquelle.
D’autres points de vue et échanges de messages sybillins sont, à mon sens, moins nécessaires, mais ils préfigurent déjà les intrigues de la saison 3.
Au final, Micol Orstow nous propose un livre de bonne facture, avec quelques moments qui accélèrent le palpitant. Un opus à réserver aux fans qui passeront sans conteste un bon moment