Auteur James Patterson
Éditeur JC Lattès
Date de sortie 7 novembre 2018
À retrouver sur Amazon en cliquant sur ce lien La 16e séduction
Un titre découvert grâce au réseau Netgalley
Ce titre est ma première rencontre avec la série du Women’s murder club et son auteur.
Je ne connaissais pas encore les personnages ni les connexions qui les unissaient, mais grâce à une narration habile, je n’en ai pas du tout été gênée.
L’histoire se concentre sur Lindsay Boxer, un officier de police impliqué dans son travail et sa vie de famille auprès de sa très jeune fille.
Elle est régulièrement sur la brèche depuis qu’une menace terroriste frappe aveuglément le monde et le territoire américain à travers des explosions meurtrières. Heureusement, elle peut compter sur une de ses voisines dévouées pour la seconder, jour et nuit, auprès de la petite Julie.
En effet, elle ne compte pas ses heures et doit de plus compter sans son mari Joe dont elle est séparée.
C’est d’ailleurs au cours d’un dîner de réconciliation que la vie privée et professionnelle de Lindsay entrent en collision.
Dans un roman mené sans temps mort, l’auteur nous entraîne dans deux enquêtes qui permettent à chacune des quatre drôles de dames de ce club particulier d’exprimer leur talent. Si Lindsay est impliquée dans deux enquêtes, ses amies travaillent dans des domaines aux nombreuses connexions, avocate, journaliste ou médecin légiste.
De fait, elles se croisent régulièrement, que ce soit dans le cadre du travail ou lors de ces soirées entre copines comme on aime toutes en partager. Un moment pour poser les soucis et compter sur une solidarité très forte, d’autant plus que les conjoints sont également proches.
Et si on y croise parfois le travail, c’est surtout d’amitié qu’il s’agit.
Car les quatre membres du club ont d’autres occasion de se retrouver.
Tout d’abord au cours d’un procès crispant à souhait. Il occupe un moment non négligeable du roman et j’ai beaucoup aimé la façon de poser la stratégie des uns et des autres, de distiller doutes et certitudes jusqu’à faire vaciller les certitudes.
Mais dans le même temps, l’officier Boxer est sur tous les fronts. Auprès de sa famille convalescente, mais aussi engagée dans la traque d’un tueur mystérieux.
Si les deux affaires n’ont a priori rien en commun, j’ai été également captivée par les deux pour leur point commun: laisser le lecteur en tension jusqu’au bout, en se demandant de quelle façon les énigmes vont se résoudre.
La forme est maîtrisée, le scénario est vraiment bien ficelé et l’histoire, sans autre spectaculaire que celui de la réflexion et d’une rigoureuse enquête, fonctionne parfaitement bien.
Ne cherchez pas ici de flics ripoux, de descriptions sordides, d’éléments racoleurs. Cette histoire est plutôt ancrée dans le réalisme du vrai travail de terrain, tout en restant accessible à tous et très attractif. Un bon polar en somme.
Et j’ai pris un grand plaisir à le découvrir.
Non seulement évoluer dans ces deux enquêtes m’a permis de passer de l’une à l’autre avec un égal plaisir, mais j’ai aussi apprécié cette tribu au service de la justice, puisque, si on parle du club de ces femmes spécialistes de meurtre, on pourrait tout aussi bien inclure leurs solides moitiés.
Après avoir achevé cette lecture, je reconnais sans peine que j’ai à la fois envie de découvrir la suite des aventures de ce joli club, mais aussi, et c’est plus rare lorsqu’on découvre ainsi une série, une grande curiosité à revenir en arrière pour mieux comprendre les relations entre les personnages et le chemin qu’ils ont suivi avant d’arriver face à cette enquête.
La preuve, si besoin était, de tout l’intérêt que ce livre a généré chez moi. Et c’est la raison pour laquelle je vous le recommande sans hésiter, que vous soyez déjà fan du club ou comme moi, novice dans le mouvement.