Ames indociles 6/6 d’Emma Green, risque de spoils

by Gwen

Titre Âmes indociles, 6/6

Auteur Emma Green

Editeur Editions Addictives

Date de sortie 21 Octobre 2017

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Dire que j’attendais ce dernier tome avec une tonne de sentiments mêlés est un euphémisme.

Dans l’état de stress où nous avions laissé Callie à la fin du tome 5, c’est le coeur battant que j’attendais de voir comment la jolie styliste allait surmonter le choc.

Mais dans le même temps, qui dit tome 6… /6 dit fin de la série, et plus encore, fin d’une année de romance avec la tribue Lazzari/Salinger et les impatients, insoumis et indociles.

Tout au long de la lecture, ce petit goût de fin d’aventure a gardé une place dans un coin de mes sensations. En est-il de même pour Emma Green? Peut-être, car, pour notre plus grand bonheur, elles réussissent une fête de famille, de ces tribus de sang et de coeur qui leur sont chères. Et celle-ci est particulièrement réussie, avec tout ce qu’il faut de sourires et d’yeux qui picotent… Mais n’anticipons pas!

Une fois de plus, difficile de vous dire tout le bien que je pense de ce dernier tome en évitant de spoiler.

Mais ce tome est, à mes yeux, une nouvelle très belle réussite.

On y prend une grande dose de sentiments extrêmes, à la mesure de Callie, toujours aussi passionnée et intense dans tout ce qu’elle vit et ce qu’elle ressent. Et même si elle est libérée du joug de son père, les séquelles sont encore là, nombreuses. Elles ne demandent qu’à ressortir, parfois dans des moments aussi anodins qu’une prise de sang. On sent bien que pour la cadette des Lazzari, la route vers la guérison sera longue, semée d’embûches, d’envie de fuir.

Mais elle a maintenant des buts, des raisons de se battre et de s’accrocher, et c’est peut-être cette évolution que j’aime le plus dans la partie de la trilogie consacrée à Callie.

Elle qui avait l’habitude de ne pas se fixer parce qu’elle ne savait pas vraiment où était sa place, le réflexe de fuir plutôt que de faire face, elle apprend, doucement, qu’elle est capable, solide, apte à construire et à s’engager.

Bien sûr, les vieux démons ont la peau dure; mais la présence de son Neptune aux yeux fascinants représente le rempart qui lui a manqué, malgré l’implication de Dante auprès d’elle.

Et Callie grandit, rassurée par la confiance de Lennon et la complémentarité entre leurs caractères et leurs personnalités.

Elle grandit au point de se défendre face à ce qui la fait souffrir, mais aussi d’avancer, de pardonner, de reconstruire, plus solidement encore, les liens que l’on avait craint coupés.

La palette des sentiments est largement exploitée dans ce dernier opus : des sourires en pagaille, notamment lors des échanges entre Fou et Folle, ou lorsqu’il s’avère que Willow a des qualités artistiques aussi étendues que sa mère, des coeurs serrés face à des retrouvailles, des déclarations, des rapprochements, du bonheur qui explose pour des petits moments simples, mais qui comptent tellement pour chacun d’entre nous, une très agréable bouffée de chaleur dès que Neptune approche de trop près.

Mais une nouvelle fois, dans ce tome, par la relation qui se construit, pierre après pierre, avec Willow, mon coeur de maman a réagi par quelques frétillements et autres palpitations bien agréables.

Dans cet ultime volet, Emma Green réussit à conclure l’aventure de Callie, mais également de tous les héros de cette trilogie qui m’a tenue en haleine pendant un an. Ca se fait en douceur, comme on s’éloignerait, pas à pas, d’une photo parfaite pour ne garder que l’impression de douceur et de bonheur qui s’accroche aux rétines.

Et que dire du final? Rien, parce que vous aurez, je pense, autant de plaisir à le découvrir que ce que j’en ai eu, aux petites heures de la nuit. Rien, mis à part qu’on ne pouvait pas imaginer mieux pour la fantasque Callie!

Avant de refermer la page des ces Corps, coeurs et âmes, je voulais féliciter Emma Green d’avoir accompagné cette année de transition en nous proposant ces trois histoires aux centres de gravité différents, mais aux émotions toutes aussi bien menées.

Difficile de dire qui, de Thelma, Solveig et Calliopée a ma préférence: chacune est, je crois, une des facettes que j’aime dans ma vie, la soeur, la femme, la mère. Quant aux garçons, je crois que, par leur talent, les filles ont procédé à un habile turnover, chacun des héros surpassant son prédécesseur.

Maintenant qu’il est l’heure de laisser les McNeill, Lazzari, Salinger et Hattaway voler de leurs propres ailes, il ne reste plus qu’une question en suspens, … que nous réservez-vous pour la prochaine??

Et oui jamais rassasiée de votre plume, j’attends avec impatience, mesdames, de plonger tête première à la suite de vos nouveaux héros.

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