Titre l’Oenips d’Orlon
Auteur Jean-Louis Le May
Editeur l’ivre book
Date de sortie (réédition) 10 janvier 2018
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Résumé
Il y a un moment que je n’avais pas mis les yeux dans la Science Fiction et le résumé de ce roman m’a attirée.
Une enquête policière autour du vol de la pierre rituelle d’une planète marginale de la galaxie, voilà qui a piqué ma curiosité.
Nous voici donc sur Orlon, une planète de la Fédération laquelle elle est intégrée non sans réserves. Or un événement majeur vient compromettre cette alliance précaire. Le vol de l’Oenips, une gemme rituelle, précédé du meurtre d’un de ses gardiens.
Or la pierre doit être présentée aux fête rituelles du solstice et si elle ne l’est pas, Orlon menace de quitter l’alliance. Autant dire que l’enquête est d’importance. Intercop la confie à un quatuor d’enquêteurs, composé de deux premiers, Rockenret et Gardavid et leurs bis respectifs, Elève Treize et Sunami Trois.
Cette équipe se connaît, fonctionne en bonne intelligence, malgré les espèces et les spécificités de chacun et s’enfoncent dans une enquête plus complexe qu’il n’y paraît.
Ce roman, paru pour la première fois dans les années 60, m’a un peu déstabilisée. J’ai eu du mal à y entrer alors que, une fois franchis l’obstacle qui m’a le plus gênée, je l’ai achevé rapidement et avec un certain plaisir.
Il est la deuxième enquête des équipes d’Interco, mais honnêtement, cet aspect n’est pas gênant. Il peut se lire indépendamment sans problème.
Le problème que j’ai rencontré réside dans le background. L’auteur a fait le choix, méritant sans doute, de recréer totalement un univers avec ses planètes, ses appareils, ses codes, ses espèces. Et dans le début de la lecture, cette profusion de termes rend la progression peu aisée.
Ce n’est peut-être qu’un détail, mais il m’a considérablement ralentie. J’aime comprendre ce que je lis. Aussi, je suis repartie en arrière, j’ai relu plusieurs fois les mêmes passages. Bref, ma lecture a été laborieuse. C’est une difficulté que je n’ai pas l’habitude de rencontrer, mais qui m’a posé un réel souci.
Le délai pour entrer « dans le vif du sujet » a contribué à ce démarrage complexe. La scène qui introduit les personnages principaux m’a un peu perdue parce que j’ai eu du mal à « faire connaissance ».
Pourtant, je suis heureuse de l’avoir surmonté, car une fois passé cet écueil, l’enquête et ses ramifications sont agréables à lire, les relations entre les personnages également.
Si le binôme Gerd/Sun a été un peu moins exploité, c’est parce que c’est sur Rockenret et Elvène que repose l’intrigue. Sur leur complémentarité et leur lien complexe aussi. Ils forment un binôme très efficace, mais en dehors du travail, il est difficile de savoir leur degré de sympathie réciproque.
A moins que, … en effet, les développements et les rebondissements de l’enquête pourraient bien marquer des changements et des prises de conscience.
L’enquête en elle-même ouvre probablement vers une aventure supplémentaire. L’occasion, peut-être, d’en retrouver les quatre protagonistes. En effet, si cette affaire est résolue avec clairvoyance et efficacité, toutes ses ramifications n’ont pas été exploitées.
L’occasion sans doute d’une autre plongée dans l’univers d’Interco.
4 comments
Bonjour.
J’ai lu (et beaucoup apprécié) les romans des Le May à l’époque de leur parution, les années 70.
Je suis étonné de voir que les titres publiés à l’époque sous la double signature « J et D Le May » sont maintenant re-publiés sous celle de Jean-Louis Le May seul, comme les romans publiés après 1978.
À l’époque, on considérait que J et D Le May étaient Jean Cauderon et son épouse Doris Le May. Pourquoi Doris disparaît-elle aujourd’hui ?
Pour le reste, Les drogfans de Gersande est une suite de l’Œnips avec les mêmes protagonistes.
Je n’ai malheureusement aucune réponse à cette remarque. L’éditeur en charge de cette réédition l’a publiée ainsi
Merci de la réponse rapide.
Je ne sais pas où vous en êtes de votre exploration de l’univers d’Interco et des Le May.
L’odyssée du Delta et la planète des optyrox sont aussi deux textes qui se suivent avec deux couples d’enquêteurs. J’ai lu le deuxième chez des amis de mes parents en 1969, quelques jous avant Apollo 11 ; c’était le premier livre de SF que je lisais.
Et plus tard en 1971 ou 1972, ayant découvert la collection du Fleuve Noir, j’avais aimé Irimanthe (avec Rockenret et Gerdavid), le premier Le May que j’e m’étais offert.
Les Le May faisaient partie de meilleurs auteurs de la collection avec une véritable exigence littéraire et des histoires bien conçues.
Je suppose que vous connaissez https://www.noosfere.org/ qui contient pas mal d’informations intéressantes.
Bonne année 🙂
merci de ces précisions. Je ne manquerai pas de m’y référer si je reviens vers ces lectures.
Bonne année