Don’t love (me) de Marie Meyer

by Gwen

Titre Don’t love (me)

Auteur Marie Meyer

Editeur Editions addictives

Date de sortie 6 juin 2018

A retrouver sur Amazon en suivant ce lien Don't Love (Me)

Aujourd’hui, je vous présente ma lecture du moment, une bonne surprise de la collection Luv des Editions Addictives.

L’une des richesses de cette collection, c’est qu’elle regroupe de nombreux auteurs, de nombreux styles, de nombreux thèmes et qu’on est toujours susceptible de découvrir l’inattendu.

Ainsi en a-t-il été de Don’t love (me).

Dans une écriture qui m’a immédiatement accrochée, Marie Meyer pose le décor d’un bar, le Jenna, baptisé par son premier propriétaire en l’honneur de sa petite fille chérie. Elle est l’héroïne de notre romance.

Jenna est une femme moderne, une dure à cuire en apparence, consciente de ses faiblesses, une boule de sensibilité à fleur de peau. C’est une femme complète qui, avouons tout, au premier abord, m’a même paru « trop » parfaite. Elle tient avec vénération le bar de son grand-père, disparu trop tôt, avec l’aide de Pete, son barman et confident, en association avec Sophia et Emmy avec lesquelles elle a fait ses études de commerce. Une tête bien faite donc, capable de reconnaître qu’elle a besoin des autres.

C’est une artiste aussi. Elle joue de la guitare comme une semi-pro, chante, en anglais ou en français, des morceaux capables de donner des sueurs froides à nombre de chanteurs. Elle photographie, bien forcément, elle dessine…. Grr n’en jetez plus! (Non non, ce n’est pas parce que je suis incapable de dessiner correctement que je m’insurge, promis). Au vu de ce portrait, je ne vous cache pas que je me suis demandée si, jalousie féminine toute assumée, j’allais aimer cette héroïne ou pas… Et bien bravo miss Meyer, parce que je l’adore cette jolie Jenna.

Parce qu’elle donne l’impression d’une force de la nature, sans attache avec les hommes, une wonderwoman des affaires, une amie en or, tout ça, …. mais que lorsqu’on gratte un peu, on trouve une toute autre femme. Elle est, en tous cas je le crois, tout ce que j’ai dit. Mais elle est aussi tout autre chose. Une petite fille perdue par la disparition de l’Homme qui a construit sa vie. Une femme qui préfère consommer les hommes plutôt que de risquer de s’attacher et de souffrir. Une artiste qui trouve dans la musique le vecteur pour exprimer ses doutes, ses souffrances, ses peurs.

Tantôt Amazone, tantôt Autruche, tantôt Silex, tantôt Guimauve, cette Jenna est un condensé de contradictions qui forme un tout très attachant.

Face à elle, il fallait du beau numéro. Le voici en la personne de Thomas, chanteur charismatique, fils aimant, garagiste aussi impliqué dans sa musique que dans sa profession qui le passionne. Pour une fois, on n’a pas à faire à un vilain badboy (même si, qu’on soit clair, j’aime aussi beaucoup les vilains badboys de romance <3 <3 <3) mais à un jeune homme de vingt-cinq ans qui profite de la vie et des opportunités qu’elle lui procure, en évitant deux choses, les prises de tête et les attaches.

La rencontre entre ces deux répulsifs aux sentiments est savoureuse de piques et provocations échangées, d’une électricité qui crépite entre les pages et d’une séduction par la passion commune que j’ai beaucoup aimée.

Mais rien n’est simple dans cette romance: les quiproquos, les coups du destin, bref les obstacles de la vie sont nombreux face à Jenna et Thomas, mais aussi leurs tribus respectives qui, je l’espère, feront l’objet de leur propre histoire. Parce que je suis sûre que Jake et Sophia ont des choses à nous raconter!

Les deux trios des filles du Jenna et des garçons du Thund’s sont l’un des grands atouts de cette romance. Leur connexion en complicité et en piques est un plaisir pour la lecture.

Mais j’ai aussi beaucoup apprécié la capacité de l’auteur à mobiliser des sentiments forts qui ont serré mon coeur plus souvent qu’à son tour et permettent à l’histoire d’entrer dans une catégorie « plus » à mes yeux.

J’ai volé à travers les pages de ce roman comme sur une portée de musique, en soupirs et ruptures, qui, malgré des accords parfois dissonants, offre une harmonie aussi inattendue que réussie.

 

vous aimerez aussi

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire