Titre Les chroniques d’Utopia: Midgard, le réveil de l’avatar
Auteur Arnaud J Laplace
Date de sortie (nouvelle version) 7 juillet 2017
Le réveil de l’Avatar est un livre d’une grande richesse, au point que, depuis quelques heures que je l’ai fini, je tourne et retourne la forme de cette chronique. Il y a tellement à en dire!
D’abord, l’auteur a créé un univers pour sa fresque fantastique/ fantasy, et qu’il est de très grande qualité. Il a imaginé son propre univers, l’Astral, peuplé de races différentes, humains, Orcs, Gobelins, Nains et Vampires et de démons terrifiants. Il n’y a plus de continents, mais des sortes d’îles mondes flottant dans l’univers.
Des alliances, partenaires commerciales, rivales, ennemies, coexistent. Les actes de guerre ne sont pas rares aux portes de l’empire et la piraterie est une fonction à part.
Les relations entre les mondes se font essentiellement par le biais de bateaux volants qui n’ont pas été sans m’évoquer l’Albator de mes jeunes années.
Et pour diriger ces flottes, parer aux attaques et déjouer les tentatives d’invasion, l’Empire a besoin de stratèges.
Et cette fresque se concentre sur l’un d’entre eux, le jeune Alzack Hawk. Ce surdoué de 14 ans est le fils d’un stratège disparu et d’une princesse vampire. Son personnage est attachant; par moments, il est un adolescent, un peu arrogant, parfois fragile, mais quand il est investi de son rôle de stratège, sa personnalité se révèle plus mature, plus impressionnante. Et encore, sa personnalité va-t-elle s’enrichir pendant ce tome. Son intelligence hors norme lui permet de se projeter dans la stratégie de ses adversaires et le rend presque invincible, malgré de sérieux handicaps. Il est l’un des rares à ne disposer d’aucune magie et souffre d’un mal des transports très marqué. Un comble lorsqu’il faut diriger des vaisseaux.
Mais Alzack peut compter sur son ingéniosité et celle de ses amis, Grégory le Cyborg, Mélissa, Rémi, Saarah et tous ceux qui croisent sa route, admirent sa personnalité hors norme et sont prêts à tout pour lui, même à se sacrifier si nécessaire.
Ce roman permet aussi d’entrer dans l’imaginaire de son auteur, ponctué de références geek, de clins d’oeil à Harry Potter ou au Seigneur des anneaux qui m’ont fait sourire.
On sent dans l’esprit d’Arnaud J Laplace que son univers est très clair. Il met un point d’honneur à faire entrer le lecteur dans son décor. Ce souci du détail et de la description m’a un peu déstabilisée au départ, car il alourdissait légèrement le récit, mais il permet aussi de visualiser les mondes d’Utopia et d’en poser les contours pour les tomes suivants.
La narration varie les points de vue, les décors, les intrigues, même, pour nous entraîner dans une autre dimension du récit et de l’évolution d’Alzack. Les scènes de bataille sont épiques et, même à l’écrit, leur rendu est impressionnant.
Pour conclure, cette épopée est à recommander aux amateurs du genre, à ceux qui aiment les histoires bien construites et exigeantes, développées dans un esprit qui n’a pas été sans me rappeler le Dune de Frank Herbert, en tous cas dans la démarche.
Un remerciement sincère à Arnaud J Laplace pour la confiance manifestée à travers ce service presse, dans l’attente de retrouver Alzack Hawk Tepes et ses comparses.