Love & lies on Campus Part 1 d’Emma Green

Titre Love & lies on Campus

Part 1/3

Auteur Emma Green

Éditeur Éditions Addictives

Date de sortie 15 mai 2020

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Résumé

Pour Arlo, une seule règle : on ne touche pas à Tillie.

À la fac de San Diego, depuis quatre ans, Arlo Sheridan est chez lui : ici il respire vraiment. Enfin, il respirait, jusqu’à ce que « Baby Tillie » ait l’âge de les rejoindre sur le campus, Colleen et lui.
Colleen, c’est la grande sœur de Tillie et la meilleure amie d’Arlo. Ces deux-là sont liés par un truc indéfinissable et rien ni personne ne pourrait passer avant leur amitié.
Mais la petite sœur intouchable n’a plus rien d’un bébé. Son arrivée pourrait même tout changer…
Arlo a été chargé de veiller sur les sœurs Sinclair comme un grand frère. Parce que sur le campus de la San Diego State University, les dangers sont partout.
Et surtout là où on ne les attend pas. Peut-être même que le plus grand danger, pour elles deux, c’est lui.

Comment résumer mon état d’esprit après cette lecture?

Un nouvel Emma Green, trois mois tout pile après Recherche colocs (voir chronique ici https://melimelodegwen.fr/index.php/2020/02/recherche-coloc-emmerdeurs-raleurs-lovers-sabstenir-demma-green/) ….. hiiiii!

Un nouvel Emma Green en série courte (3 parties), pas trop pour celles qui n’aiment pas attendre, pas trop peu pour celles qui adorent les cliffhangers haletants et je ne vous raconte même pas celui-là ….. hiiiiiii !

Une héroïne qui affiche aux murs un de mes films favoris et qui aime deux de mes séries du top 5 de mon panthéon personnel (Tillie, il faut absolument qu’on parle des Peaky Blinders) …. hiiiiiiii!

Un héros beau à en frémir et écorché à donner une furieuse envie de se transformer en infirmière des coeurs, joueur de soccer, pour une folle du genre comme moi, …. j’arrête de lancer des ultrasons dignes de traumatiser un chien adepte de cascades cinématographiques, vous avez compris l’idée.

Le nouvel Emma Green a réuni tout ce qui me fait vibrer, et même plus!

Je m’explique. Tillie Sinclair arrive à la fac de San Diego, où étudie déjà sa soeur. C’est une fille sage, un peu trop parfaite, qui essaie de compenser à sa façon les soucis que son frère et sa soeur donnent à leurs parents. Elle se destine à des études d’architecture, adore les glaces Ben & Jerry’s, les séries de très bon goût, … et Arlo Sheridan.

Arlo, est un personnage dur à définir. Clairement, on est loin du badboy de caricature, même si c’est plus ou moins ainsi qu’il se présente. En fait, tout dépend du point de vue d’où on se place. C’est un athlète, pilier de son équipe de Soccer. C’est un sportif avec l’hygiène de vie qui va avec, même s’il a autrefois été moins sage. C’est un étudiant ambitieux qui veut décrocher son diplôme pour être journaliste sportif.

C’est un ami fidèle qui a un lien d’une force inouïe avec Colleen Sinclair. Ce n’est pas de l’amour, c’est bien plus que de l’amitié, c’est une sorte de fusion. Et rien ni personne ne peut surpasser ce lien. Rien? Personne? Vraiment? Patience, je vais y venir.

Pour le moment, vous devez vous demander pour quelle raison ce prétendant au poste de gendre idéal peut se présenter comme un badboy?

Parce qu’il y a quelques ombres à ce tableau idyllique. Comme la colère perpétuelle qui habite Arlo dès qu’on parle de son passé, ou de sa famille. Les grandes lignes qu’on apprend dans ce premier volet donnent d’ailleurs quelques raisons de le comprendre.

Il est donc animé d’un esprit de revanche qui peut le rendre brusque dans ses réactions.

Autant dire que lorsque le grand frère d’Arlo, Jay, vient enseigner dans SA fac, la colère est au zénith. Tout autant que ce petit grain de sable en forme de cataclysme qui vient bousculer sa routine.

Arlo est aussi un goujat. Attention, il ne traite pas les filles comme des moins que rien. Non, il leur donne ce qu’elles veulent, puis il passe à autre chose. Pas de contraintes, pas d’attachement. Rien qui puisse faire de l’ombre à son lien avec Colleen.

Arlo est un bulldozer. Quand il se trouve face à un obstacle, inutile d’attendre une réaction en douceur. Il fonce, piétine, détruit et laisse un champ de ruines. Peu importe qui est dessous. Un coéquipier un peu trop entreprenant envers la fille interdite, … ou le coeur de ladite fille.

Disons le tout net, je suis raide dingue d’Arlo! J’aime la force à toute épreuve avec laquelle il entoure Colleen. Je suis amoureuse de la tendresse un peu brute et maladroite qu’il témoigne, presque malgré lui, à Tillie à travers les déclarations qui lui échappent et qui m’ont fait fondre. Je suis touchée de ses failles. Et tout ça même quand j’aurais envie de l’insulter pour ses volte-faces, pourtant tellement compréhensibles.

Parce que les Emma Green nous ont tendu un piège casse-têtes aussi terrible qu’insoluble. Un perdant-perdant dans toute sa splendeur.

J’ai évoqué le lien très fort entre Arlo et Colleen. Il est l’un des noeuds de cette première partie. J’ai rarement été aussi touchée par un personnage que par ce mal-être vivant qu’est Colleen. Elle a serré mon coeur plus d’une fois et même dans les moments où elle va trop loin, la délicatesse de la plume des Emma fait qu’on ne peut la repousser complètement. Même quand elle blesse les autres pour se sentir moins mal. Colleen n’est que plaies, failles et fragilités. Elles l’entraînent sur la pente savonneuse du danger et de l’autodestruction.

Sans Arlo, elle aurait glissé depuis longtemps. Et lui-même n’est pas toujours apte à la retenir. Pourtant, il sacrifie tout ce qu’il peut, et même plus, pour être à la hauteur de cette mission. Un syndrome de l’ange gardien? Ce serait trop simple. Arlo et Colleen sont interdépendants parce que, dans le passé, c’est Colleen qui a protégé, épaulé, encouragé Arlo. Il a envers elle une dette qui lui semble infinie.

Elle surpasse tout. Sa tranquillité d’esprit, sa liberté. Ses sentiments.

Parce que les choses sont très claires, très vite. Trop claires même! Si Tillie a toujours eu un faible pour Arlo, c’est un bébé joufflu de douze ans que le footballeur pense protéger. Pas une jeune femme qui le déstabilise aussitôt.

Les Emma Green excellent dans les amours interdites (on en reparle de Tristan, de River et autre Roman?). Mais là, on est une centaine de crans au-dessus. En effet, ce ne sont pas les normes sociales, les règles familiales que le lien d’Arlo et Tillie va briser.

Il s’agit du bonheur, de l’équilibre, voire plus, pour Colleen, cette fille que tous les deux aiment par-dessus tout. Et qui pourrait vouloir être heureux en causant le malheur d’un pilier de sa vie? Perdant-perdant je vous dis, en tous cas en apparence parce que quand même, on peut pas, si?? non non, on peut pas. Vous m’entendez les Emma?? ON NE PEUT PAS !!!

De cette situation inextricable naît une romance qui puise son intensité dans son statut de condamné en survie. Les instants grappillés sont aussi forts qu’ils sont douloureux et cette tension m’a tenue en haleine tout du long de ma lecture, incapable de voir comment les deux amoureux pourraient en sortir sans casse.

Mais il y a dans cette première partie d’autres éléments qui méritent une attention particulière (quoi? encore? Et tout ça en moins de 200 pages dans cette première partie!). Il y a les autres, ….

Ceux qui entourent notre trio infernal. Et dans la cour des copains de chambrée ou de colocs, des profs et des pompomgirls, il y a des personnages qui ressortent. J’attends d’en savoir plus sur Elle, l’adepte de lecture et de séries avec de très bons goûts. Pour ce premier volume, mon attention est restée focalisée sur trois personnages qui ont une grande place et vont encore se dévoiler, à n’en pas douter.

À commencer par Jonah, le frère Sinclair. Je bous de ne pas pouvoir vous en dire plus, mais je suis certaine qu’il est l’un des coeurs de l’histoire et que les secrets que les Emma Green lui laissent pour le moment vont faire des ravages sur mon coeur quand ils vont éclater. Il est une sorte d’observateur, celui qui pourrait incarner la voie de la sagesse si celle-ci avait sa place ici.

Il y a aussi Jay. J’ai hâte de voir comment va évoluer sa relation avec Arlo et s’il va apprendre à doser convenablement la moutarde du hot dog. Pour le moment, je le ressens comme un pendant à Colleen dans l’histoire d’Arlo et Tillie. J’attends d’en savoir plus, … ou d’apprendre que je suis totalement à côté de la plaque.

Et puis il y a Martha. Elle a fait naître chez moi des sentiments contradictoires. Un sourire face à la description première de cette apparition surréaliste. Une profonde sympathie lorsqu’elle commence à se confier. Un regard bienveillant sur sa mue progressive. Elle aussi, je brûle d’en savoir plus sur son compte.

Ça fait déjà beaucoup de très bonnes raisons pour vouloir que le temps accélère jusqu’à la partie 2? Oh oui! Et encore, je ne vous ai pas dit LA raison ultime, ce …. de cliffhanger qui m’a fait ululer à des heures indues de la nuit. Vous pensez que depuis le temps que je dévore les séries des Emma Green je devrais être vaccinée? Visiblement ce n’est pas le cas, … ou alors, c’est qu’elles ont fait encore plus fort. Et moi, j’ai ma petite idée sur la question.

Mais chut!

On en reparle dans quelques jours.

Ça va bien se passer, ça va bien se passer, ça va bien se passer, se répètent Arlo et Colleen comme un mantra protecteur…. Je crois que je ferais bien de l’adopter, le temps de retrouver San Diego, ses amphithéâtres, … et le plus sexy des joueurs de soccer!

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