Agence 42: tome 1 : Terrans de François Rochet

Titre : Agence 42

Tome 1 : Terrans

Auteur François Rochet

Éditeur Hachette Romans

Date de sortie 27 Février 2019

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Un titre découvert grâce à NetGalley et à Hachette Romans

Avant de découvrir cette Agence 42, je ne connaissais pas François Rochet. Par contre, je connaissais déjà la qualité des Cyberpolars publiés par Hachette Romans. Ajouté à cela un résumé alléchant, ancré dans une réalité proche, j’ai plongé dans cette enquête spéciale.

Et autant annoncer la couleur aussitôt, c’est une plongée que je recommande à 100%.

Avant même d’entrer dans le vif du sujet, je dois avouer un seul regret. Celui d’être obligée de rester très floue quant à l’intrigue pour ne pas tout gâcher par LE spoil. Et pourtant, le clavier me démange de vous raconter les cris que j’ai poussés en découvrant le noeud de l’intrigue, et les références sur lesquelles il est fondé. À croire que, sur plusieurs aspects de son histoire, l’auteur a eu accès à ma banque de données personnelles, à ma vie personnelle, à mes hobbies cachés. Ce n’est pas ce qui en fait un bon livre, mais je dois reconnaître que je m’y suis encore plus identifiée.

Or l’identification est très importante dans ce roman. Il prend sa source dans un futur très proche. Certains protagonistes sont très connus. Dès les premiers chapitres, on se retrouve en plein coeur de l’action. La situation initiale est tristement familière, ou du moins dans le champ des possibles du monde contemporain. Les moyens de la lutte sont également plausibles, quoi que moins connus du grand public.

Dans cet aspect du livre, on entre de plain pied dans un polar d’espionnage qui n’est pas sans rappeler un Tom Clancy ou un Robert Ludlum, deux de mes idoles en la matière.

Je me suis alors préparée à vivre un roman de belle facture, très bien rédigé et sans temps mort, qui permet de rencontrer plusieurs protagonistes. Franck l’agent de terrain, Ben l’informaticien, Mary la scientifique, mais aussi Julia, la donneuse d’ordres de l’ombre, Chris qui manipule à distance, Johanna et tous les autres.

Chaque pièce du puzzle se met en place avec ce petit truc en plus, celui dont je ne peux pas parler. Et c’est de ce grain de sel que la mécanique s’emballe et que l’histoire prend une toute autre tournure, sacrément bien amenée et qui promet de jolis triturages de neurones.

Par ce double niveau, cette agence 42 s’adresse à de très nombreux lecteurs, les fans de romans d’espionnage autant que ceux de cyberpolars. Ça tombe bien, j’aime les deux.

L’intrigue, comme je l’ai déjà dit, offre des niveaux successifs de compréhension. Il est suffisamment clair pour ne pas perdre ses lecteurs en cours, suffisamment concret pour que l’histoire reste totalement prenante et prenne un tour haletant.

Le fait de mêler des personnages réels, des éléments d’un futur proche ou probable lui donnent une dimension troublante. Par moments, on pourrait même se demander si on n’est pas, soi-même, à la place des principaux protagonistes. Et cette situation peut s’avérer vraiment déstabilisante.

Mais c’est aussi ce qui fait de cette lecture un moment à part et de ce titre une référence à recommander sans hésiter.



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