Titre: Un nouveau monde: l’Intégration
Auteur Tessa Nauvel
Date de sortie: 19 novembre 2016
A retrouver sur Amazon en suivant ce lienUn nouveau Monde L'Intégration: Tome 2
Un nouveau monde est sans conteste une saga mêlant romance et science fiction qui a su m’attirer dès le départ. Elle met en contact des civilisations étrangères, les Ariméens et les Natifs (ce par quoi il faut entendre les Terriens) dans un exercice de coexistence obligatoire: les premiers ont besoin d’une planète refuge après la mort de leur monde, et ont imposé, pour leur bien, aux seconds, un contrôle plus strict de l’environnement et des ressources, parce que la survie de la Terre est vitale pour les deux peuples.
En contrepartie, le Grand conseil a lancé une politique visant à intégrer de jeunes natifs dans les rangs de leurs instituts de formation, ce qui fait grincer des dents dans les deux espèces.
Le premier tome de la sage traitait ainsi de la relation passionnée mais complexe d’Amelia, jeune Native au caractère indocile et d’Arone, le mâle Ariméen dans toute sa puissance.
Malgré l’aversion profonde du second pour les humains, la passion entre eux était trop forte et avait éclatée avec la contribution de leurs proches. Mais Arone avait décidé de fuir, laissant une Amélia désespérée.
Le deuxième volet va donner lieu à des retrouvailles douloureuses et intenses dans un contexte où les menaces sont aussi variées que létales.
Il y a beaucoup d’éléments qui me font aimer cette série.
A commencer par le travail de l’auteur sur les civilisations et leurs moeurs. Si Arone peut sembler autoritaire à certaines, il est surtout pétri du sens moral de sa civilisation, de ses traditions séculaires et de son devoir envers son peuple. Il peut être agaçant d’intransigeance, vu à travers le filtre d’Amélia. Mais il ne fait qu’appliquer ce qu’il connaît. Et encore se retrouve-t-il à transiger plus souvent qu’à son heure pour lui plaire.
Les conflits moraux qui l’agitent, entre sa passion et le bonheur d’Amélia, entre sa défiance envers les humains et l’espoir qu’elle lui laisse entrevoir, entre ses devoirs d’Ariméen et la nécessité absolue de faire passer son Akheb avant tout le reste, tous ces éléments me l’ont rendu éminemment sympathique. Quoi? Sa beauté hors du commun et ses prouesses sexuelles? Elles ne gâchent rien, avouons tout. Mais j’ai un faible pour lui, même quand il lui arrive de se montrer irritant.
De l’autre côté de l’équation, Amélia est une sacrée héroïne. Elle est têtue, mais jamais sans raison. Ballottée par les événements dans le premier tome, elle gagne en puissance dans ce volet. Et même si son impétuosité la met dans des situations tendues, les raisons qui la guident sont toujours dictées par de bonnes raisons.
Autour de ces héros, des personnages récurrents ou neufs gravitent. Tessa Nauvel prend soin de chacun d’entre eux et nous dépeint une société qui cherche à se mêler, malgré les différences et les préventions.
Ce tome est intense, d’une tension érotique des plus intenses. Mais par à coups, l’intrigue accélère brusquement dans telle ou telle direction pour ouvrir un peu plus l’univers de ce nouveau monde.
Sans rien spoiler, le final est un grand moment, de ceux qui me rendent encore plus impatiente de découvrir le troisième tome qui sera, j’en suis sûre, tout aussi approfondi et qui me rappellent que, l’une des merveilles de la Science Fiction, c’est que tout peut arriver!
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