Volume 3/6
Auteur Louise Valmont
Editeur Editions Addictives
Date de sortie 27 juin 2018
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Milieu de série pour l’oppressant Mine again. Moi qui me targue d’une mémoire phénoménale, la situation de Willow au début de ce tome 3 s’apparente à mon pire cauchemar. Se retrouver face à ce passé qui se dérobe, avec quelqu’un qui en a les clefs, mais n’en a rien dit, il y a de quoi être perturbée. Et après le final du tome 2, j’étais très impatiente de lire la façon dont Louise Valmont allait transcrire cette scène cruciale.
Elle le réussit avec brio, en y apposant sa touche habituelle. Elle nous propose un passage à lire en apnée ou presque. Il n’a rien de mélo. Les sentiments se télescopent avec puissance: le retour en force de certaines sensations, les sentiments violents, le désespoir de l’un, la colère de l’autre. Tout y est, avec une intensité qui pose d’emblée ce tome dans son contexte.
Il est le volet des révélations et des mesures sans concession.
On soupçonnait Jesse capable de s’investir puissamment, d’assumer ses sentiments. Ce volet en fait peut-être l’un de mes héros masculins préférés de ces derniers mois. J’avoue sans complexe que les différentes scènes qui le mettent en scène ont fait battre très fort mon coeur de midinette. Les sacrifices qu’il est prêt à faire, ceux qu’il a consentis, déjà. Sa façon d’encaisser les déferlantes de fureur de Willow, mais d’être là quand même, de trouver des solutions sans même savoir comment elles vont être reçues.
Bref, en dépit de ses défauts, ce beau violoniste s’apparente dangereusement à un sacré mec en or.
Il faut dire que face à lui, Willow est une femme au caractère bien trempé, aux blessures profondes, mais au coeur en or. Et une chose est sûre, elle vaut le coup qu’on se batte pour elle.
Lors d’une des scènes majeures, dans la salle d’attente d’un hôpital, on peut voir toute la force de son engagement au bénéfice des « ses » jeunes. Quand on suppose ce qu’on ne peut s’empêcher de subodorer, bien évidemment, cette implication prend une teinte particulière.
Mais plus que jamais, j’apprécie la façon dont l’auteure entoure ses héros de leurs tribus. Des tribus qui se rapprochent dans cet opus, face à l’adversité d’abord. Puis pour entourer et protéger les deux tourtereaux.
Et parce que Louise Valmont a le chic pour mettre en place des intrigues haletantes, on n’est bien entendu pas au bout de nos surprises dans ce volet. Quand ce n’est pas le motard fantôme qui sévit, c’est une menace qui plane sur les jeunes et leurs éducateurs, un homme dont la Beauté ne concerne que le nom.
Quant à ce cliffhanger, qu’en dire?? A vous, rien 😉 oups! Non non non, ce n’est pas de la cruauté, mais je vous soupçonne d’être aussi friande que moi de ce soupçon de frustration. A Louise, je dirais « argh! » « non!!! » « tu n’as pas fait ça? » et même un « pétard de pétard de pétard ». Quoi. On me dit que c’est même ce que j’ai dit en vrai? Oups! Désolée pour mon public préféré qui vit à travers moi mes coups de coeur. Et qui sait déjà que Mine again en est un, à n’en pas douter!