Titre le département volume 3 Vols à hauts risques
Auteur Laurie Staret
Éditeur Leewan collection
Date de sortie 19 janvier 2020
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Il y a presque trois ans, j’ai découvert la série de Laurie Staret, le Département. Une organisation ultra-secrète et multiforme dont les premières aventures m’avaient suffisamment accrochée pour que je ne les oublie pas. Besoin d’une petite piqure de rappel? Pas de souci!
Pour retrouver la chronique du tome 1 https://melimelodegwen.fr/index.php/2017/08/13/le-departement-t1-de-laurie-staret/
Pour retrouver la chronique du tome 2 https://melimelodegwen.fr/index.php/2018/02/28/le-departement-tome-2-mysterieuse-disparition-de-laurie-staret/
Le temps a passé, pour Laurie, mais aussi à l’agence. Et c’est la première très bonne surprise de ce troisième volet que je vous présente aujourd’hui. Il peut se lire indépendamment des autres. Mais ce serait dommage de se priver du début des aventures de la famille Williams-Parker, auxquelles plusieurs allusions sont faites.
Mais revenons à notre lecture du jour et à ces Vols à hauts risques.
Ce volume met à l’honneur la nouvelle génération du département. En particulier Kim, la fille de Kévin Williams, acteur et réalisateur de renommée mondiale, et Kelly, ancienne agente et désormais responsable d’une branche du département.
Kim a hérité des talents familiaux, avec un gros plus qui me l’a rendue plus attachante encore, une solide formation en histoire de l’art. Elle travaille dans un musée, et j’ai pris plaisir à suivre son travail « officiel ». Parce qu’il y en a un autre. Un travail de l’ombre, où elle excelle également dans le très secret service Récupérations.
Une nouvelle fois, cet aspect permet à l’auteure de développer de très jolies pages d’intervention, qu’elles entraînent le sauvetage d’objets précieux ou de personnes qui ne le sont pas moins.
Mais outre le danger inhérent à la profession de Kim, elle impose aussi une autre contrainte, et pas des moindres, une clause qui empiète largement sur la vie privée. Il est, bien sûr, interdit aux agents de parler de leur profession et, pour limiter les risques, ils n’ont pas le droit non plus de fréquenter de journalistes.
De toutes façons, par expérience, les journalistes, Kim ne les aime pas.
En tous cas jusqu’à ce qu’elle tombe sur Lui! Mike Andrews, patron de presse pour la 3° génération. Grand reporter lui-même, il n’hésite pas à se jeter dans la mêlée pour mener ses enquêtes. Et il a la réputation de ne jamais renoncer avant d’avoir exploité son sujet à fond.
En bref, le type d’homme à fuir comme la peste. Oui mais.
Mike Andrews est charmant, sexy, le Superman des beaux gosses.
Mike Andrews est têtu et bien décidé à revoir la jeune femme qui l’a séduit au premier regard.
Mike Andrews est charmant et sexy.
Mike Andrews est plein de principes et de valeurs qui en font un homme en or.
Mike Andrews est …. je vous ai dit qu’il était charmant et sexy?
Pour la pauvre Kim commence alors le temps des dilemmes. Rester loin de cet homme vers qui tout semble la pousser? Céder à son désir et passer à autre chose? Céder à ses sentiments et lui cacher qui elle est vraiment? Tout lui dire et quitter le département?
Mais si au contraire, l’affaire épineuse dans laquelle Mike s’est embarqué rendait indispensable la protection de Kim et de sa famille?
Dans ce roman, l’auteure réussit à donner un très bel équilibre entre une enquête aux nombreuses zones d’ombre et la romance, aussi belle qu’inquiétante.
En effet, quoi que la narration soit à la troisième personne, on est totalement embarqué dans les doutes et les craintes des protagonistes, tout autant que leurs certitudes et leurs espoirs.
Parmi les autres points forts de ce roman, il y a aussi la mentalité des personnages. Ici, pas de coups tordus et de moralité chancelante. Les héros du département sont de « belles personnes » qui placent la loyauté au faîte de leur échelle de valeurs. L’engagement et le sens de la famille les talonnent de près. Ce dernier aspect pourrait paraître pesant. Mais chacun connaît sa place et respecte celui des autres, quoi qu’il lui en coûte.
Et s’il fallait encore une raison pour lire ce roman bien mené, ce serait justement dans les tribus qui le composent et qui s’enrichissent au fur et à mesure des volets, dans le Département ou juste à côté. Les familles, de coeur et de sang, se complètent, se soutiennent, forment un formidable groupe dans lequel j’ai aimé me retrouver.
Surtout qu’il reste de la place pour de nouvelles rencontres. Et que, si mes sources sont bonnes, un nouveau volet s’annonce bientôt. Pour mon plus grand plaisir.