Hidden desire, saison 2 d’Angel Arekin

Titre Hidden desire

Saison 2/2

Auteur Angel Arekin

Editeur Nisha Editions

Date de sortie 23 février 2018

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Enchaîner deux titres d’Angel Arekin en trois jours est une excellente façon de tester la réactivité de son cerveau et de ses émotions.

Excellente nouvelle, tout fonctionne très bien de ce côté là. J’ai passé mon temps à cogiter pour essayer de comprendre les méandres du cerveau de ce Mordret. Quant à mes émotions, elles ont fait le grand huit entre des moments d’un bonheur -presque-paisible et des bas très très bas, sans compter de bouffées de chaleur volcaniques, que ce soient dans les échanges entre Declan et Merryn ou dans leurs jeux.

La moins bonne nouvelle, c’est que le diagnostic précédent se confirme, je suis définitivement atteinte d’une Arekinodépendance, sans aucune envie de me soigner.

Dans ce deuxième volet, de sa plume toujours ciselée et puissante, Angel Arekin décrit une relation qui ne s’aligne jamais sur ce que l’on attend. On y voit un Declan tantôt dominateur, tantôt attentif, au plaisir de sa partenaire, mais aussi à son bien-être. Parfois même, il s’en montre tendre. Pas d’une tendresse de guimauve, non, plutôt de la tendresse du grand fauve qui, parfois rentre ses griffes, parfois égratigne tout de même, et pas forcément de façon consciente de surcroît.

Pourtant il est un Mordret, et à ce titre, il n’a pas l’habitude de tenir compte du ressenti des autres. Avec Merryn, il se retrouve déstabilisé, parce qu’elle lui fait vivre de nouvelles expériences qui le déstabilisent et le forcent même parfois à remettre en cause ses convictions.

Mais ce qui fait aussi la richesse de ce volet de la saga Mordret, c’est qu’elle permet d’entrer un peu plus dans l’esprit des protagonistes. De Merryn d’abord, dont on comprend un peu mieux son rapport à sa corps et la force implacable de sa volonté. Mais surtout de Declan et, par capillarité de sa famille cabossée, amochée, dysfonctionnelle, voire carrément tordue.

Ciaran est fascinant par ce qu’il est. Declan par ce qu’on en a fait. Et dans les scènes de confession, directes ou indirectes, l’auteur fait vibrer des cordes émotionnelles qui m’ont profondément touchées.

Et si j’ai souvent eu envie de gifler Declan, voire de lui réserver le traitement promis par Merryn, j’ai eu tout aussi fréquemment la tentation de le prendre dans mes bras pour partager ses failles (quoi que, j’en suis sûre, il détesterait ça). De la même façon, certaines scènes ont offert un rôle inattendu à certains personnages secondaires de cette intrigue. Bien entendu, ce n’est pas une parenthèse gratuite et chacune de ces interventions apporte un éclairage différent sur l’Homme, sur son passé, ou sur de potentielles autres aventures.

Et si cette seconde saison de Hidden desire présente une fin savoureuse et une conclusion soignée, il y a, comme toujours chez Miss Arekin, des énigmes à poser, des histoires à explorer, des personnages à découvrir.

Et je rappelle, comme ça, en passant, sans aucun message subliminal -ou carrément direct- qu’il reste deux petits derniers dans la famille Mordret, l’énigmatique Owen et la belle Nolwenn et que j’aimerais beaucoup savoir comment on grandit au manoir, …. je dis ça,je dis rien, mais un peu quand même

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