Café in partie 2 de Sophie S Pierucci

Titre Café in

Tome 2/2

Auteur Sophie Santoromito Pierucci

Date de sortie 3 juin 2017

Editeur BMR

A retrouver sur Amazon en cliquant ici Café-in - Partie 2 (BMR)

Même si cette chronique du tome 2 de Café in intervient deux semaines après le tome 1, je suis sûre que, comme moi, il y a longtemps que vous vous êtes jetées sur cet opus. Vu la façon délicieusement sadique dont l’auteure nous avait abandonnées, difficile de faire autrement. J’ai aimé ce second tome peut-être encore davantage que son frère aîné.

L’histoire et les personnages étant posés, l’intrigue va encore plus vite à l’essentiel, la relation de Max et Kim avec ses hauts très très hauts et ses bas abyssaux.

Les sentiments des uns et des autres sont exacerbés, puissants, qu’ils permettent aux uns et aux autres d’atteindre des sommets de félicité ou qu’ils précipitent vers des crashs à serrer l’estomac.

J’avoue sans peine que certains chapitres m’ont bouleversée à sortir la boîte de kleenex. Sophie a si bien su rendre le désespoir ou la jubilation des uns et des autres que j’ai eu l’impression de les ressentir physiquement.

Les tournants que prend l’histoire sont loin d’être improbables et pourtant, ils m’ont totalement prise au dépourvu, signe que l’intrigue est menée de main de maître. D’autant que, pour un premier roman, Sophie développe à l’envi des intrigues secondaires qui enrichissent l’histoire générale.

Et que dire des alternatives qu’elle met en place pour malmener plus encore les cœurs chamallows de ses lectrices ? J’avoue que je suis restée longtemps dans l’expectative de ce que pouvait être le final. Le signe que le pari d’une romance réussie est largement rempli.

Comme dans le premier opus, j’ai aimé la force des personnages. Des héros bien sûr, mais aussi des personnages « secondaires » qui encadrent et mènent l’intrigue. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les tribus ne sont pas là pour leur rôle décoratif, pas plus que les ennemis que j’aurais bien traîné par les cheveux hors de ma liseuse. Mais revenons aux tribus. Elles occupent une place primordiale dans l’évolution des personnages et dans la conduite de l’histoire. Elles contribuent grandement à sa saveur par quelques coups de pied au postérieur bien appliqués.

Ce roman est puissant, sauvage, indompté, imprévisible. L’auteure s’est jouée des poncifs pour mon plus grand plaisir. On le pressentait déjà dans le premier tome. Le second en apporte l’éclatante confirmation. Le personnage de Kim est celui d’une femme moderne, qui assume ses choix et ses envies, mais se révèle nettement plus sensible et fragile qu’elle ne veut le faire croire, ou qu’elle ne tente de le croire elle-même.

J’ai aimé la façon dont elle ressent tout intensément, le bon comme le mauvais. Son tempérament avait déjà fait mon délice dans le premier volet. Il m’a encore plus séduite dans le second où elle m’a touchée.

Et que dire de Max ? Qu’il rend accro plus vite qu’un café gourmand ? Oui, ça, on l’avait déjà supposé. Mais il est bien plus qu’une belle plastique -même si celle-ci ne gâche rien, on est bien d’accord. Il est aussi un cœur qui bat, fort, souffre, fort, se déchire, fort, palpite, fort. Il est aussi une conscience prise entre l’image qu’on a de lui et une réalité qu’il veut construire, une moralité très différente de ce qu’on aurait pu penser au premier abord. Ses prises de position, ses décisions, compréhensibles ou contestables font de lui un de mes héros favoris, sans contestation possible. Oui oui oui je suis Maxevens-inée!

Non, en fait, à bien y réfléchir, je suis surtout Sophie’S’Pierucc-inée. Indubitablement. Totalement. Follement. Et incroyablement heureuse de l’être !

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