Alcyon tome 2 de Laurie Becker

Titre Alcyon tome 2

Auteur Laurie Becker

Editeur Plumes du Web

Date de sortie 19 décembre 201

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Vous rappelez-vous d’Emerson et River ? La princesse de l’île Dorée et le bad boy de l’île Verte ?

Si votre mémoire défaille un peu, une piqure de rappel par ici. https://melimelodegwen.fr/index.php/2019/02/20/alcyon-tome-1-de-laurie-becker/

Attention, cette chronique est à lire après le tome 1 pour éviter les spoils.

********************** Attention possibles spoilers du tome 1 ***************

Vous êtes toujours là ? Alors allons-y. À la fin du tome 1, nous avions laissé Emerson et River aux portes de l’île Noire.

Écoeurée de la manipulation imposée par ses parents autour de son mariage, téléguidé avec Quinn alors que tout la pousse vers River, peu à peu éveillée à des réalités qu’elle ignorait, Emerson a tout quitté.  Le luxe et le confort de son palais, sa vie facile mais aussi ses faux-semblants et ses hypocrisies, des sentiments biaisés et une injustice criante.

Avec Rivers, ce fantôme tout droit issu de son passé et de ses romans, elle découvre tout autre chose. La laideur des secteurs exploités pour l’insouciance de l’île Dorée, mais aussi la chaleur et la solidarité, indispensables à la survie de tous. Elle découvre surtout des sentiments à l’état pur.

Quant à son arrivée sur l’île noire, elle est presque trop belle pour être honnête. Des installations sophistiquées,  une démocratie parfaite, une place pour chacun selon ses mérites,  la préparation d’une révolution,  mais en douceur. Et surtout l’explosion, évidente, des sentiments de nos deux tourtereaux.

Un roman cœurs, petits oiseaux et papillons dans le ventre ?

Allons donc. Ce serait trop simple et presque indigne de cette duologie qui alterne, du point de vue des deux personnages principaux, les espoirs et les doutes, les terreurs et les déceptions avec intensité.

En effet, des nuages dignes de la Catastrophe qui, il y a soixante ans plus tôt, a ravagé le monde, menacent les protagonistes de l’histoire.

Être deux des fugitifs les plus recherchés de New Islands n’est pas le moindre. Mais la plupart du temps, c’est de River et Emy eux-mêmes que vient le péril. Il découle de leurs choix, de leurs faiblesses que leurs ennemis ne manquent pas d’exploiter.

L’amour n’en est pas la moindre. Il est paradoxalement, leur plus grande force, celle qui leur perrmet de transcender les obstacles les plus insurmontables.  Mais il est aussi leur talon d’Achille. Car l’impératif de sauver l’être aimé les pousse tous deux dans des pièges et des dangers qui m’ont faite trembler à de nombreuses reprises.

Il faut dire que les dangers, intérieurs et extérieurs,  s’accumulent au point de tout remettre en cause.

Ce roman est aussi plein de bonnes surprises par la présence des personnages secondaires. Si certains sont des rencontres, qui peuvent même contribuer à générer certaines tensions, d’autres semblent sortis d’une autre vie, quoi qu’on les ait croisés quelques semaines plus tôt seulement.  Dans un autre univers, une autre dimension.

J’en ai retrouvé quelques une aussi détestables que prévus,  d’autres aussi touchants.  Certains m’ont surprise et j’ai aimé cette petite déstabilisation.

À dire vrai, il y a beaucoup d’éléments que j’ai adorés dans ce deuxième volet des aventures d’Emy et River. J’y ai aimé les périodes de stress et celles de doutes tout autant que celles du bonheur paisible, de ces jours alcyoniens de répit entre deux catastrophes. J’ai aimé avoir le cœur serré en lisant une  certaine lettre, en entendant une certaine déclaration.  Je me suis délectée de trembler et d’assister, impuissante, à l’un des temps très forts du récit.  J’ai vibré des perspectives qui s’ouvrent lorsque plus rien n’est figé,  lorsque le meilleur, comme le pire, peut naître des décisions prises, de ceux à qui on confie ce pouvoir et du libre arbitre de chacun.

À bien y regarder, il n’y a qu’une chose que j’ai moins aimé,  lire le mot « fin » apposé en bas de lq dernière page.

Pourtant, l’histoire est parfaite ainsi, complète et très réussie.  Mais comme à la fin de chaque belle histoire, il est difficile de dire au revoir aux personnages et à l’univers. Et là,  cet au revoir est TRÈS difficile.

La preuve d’une grande réussite

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