Cela faisait un certain temps que je n’avais pas lu de la SF; les années où le moindre Philpp K Dick qui tombait entre mes mains ne survivait pas à la semaine semblait loin. Pourtant, lorsque j’ai vu le résumé de ce livre, je n’ai pas hésité.
Il faut dire que son cadre a tout pour plaire à l’historienne en moi. 1969, la guerre froide fait rage. Mais une guerre froide un peu différente car quelques événements ont changé le cours des choses. JFK n’est pas mort à Dallas, les Russes ont aussi aluni, les équilibres ont bougé.
Et dans ce contexte, un journaliste Français, André Sonniant, est contacté une nouvelle fois par des représentants de différents services secrets. Une nouvelle fois? Oui, parce que depuis 1944, on fait parfois appel à lui, de moins en moins souvent néanmoins, pour confirmer ou infirmer des traces de présence extérieur.
Un expert? Pas vraiment. ou du moins pas volontairement. Mais depuis une certaine nuit de l’été 1944 dans le Vercors, il a un lien particulier avec un peuple extra-terrestre, les Scaliens.
Ce roman, relativement court, nous entraîne dans une nouvelle quête d’André, peut-être la bonne?, pour localiser ces visiteurs.
On se retrouve ainsi dans un passé pas exactement semblable à la réalité, mais qui en est suffisamment proche pour en être troublant, dans un équilibre précaire entre les Etats et les stratégies.
Ce livre est très bien écrit, je me suis laissée prendre dans l’histoire sans aucune difficulté. Le style est efficace, l’histoire ne traîne pas en d’inutiles longueurs et son épilogue en forme de nouvelle chance m’a particulièrement plu.
Un bon moment de lecture à recommander!
Merci au service Presse de l’Ivre-Book de m’avoir confié cette lecture