The Fall saison 3/3

Une série policière très sombre, un coupable qu’on connaît dès la première scène, à première vue rien de très neuf, et pourtant, …

Une série nord irlandaise, avec Belfast comme théâtre, déjà je prends. Un casting tournant autour de Gillian Anderson (bien contente de retrouver la chouette Dana Scully nettement plus blonde) et de Jamie Dornan qui montre qu’il n’est pas qu’un beau gosse (d’ailleurs dixit l’homme, en travailleur social spécialisé dans le travail de deuil et affublé d’une barbe de bûcheron, il n’est pas non plus SI beau, mouais, mouais) mais aussi un acteur juste flippant. Un jeu de chat et de souris bien tendu et des saisons courtes, 5 à 6 épisodes à chaque fois; et nous voilà partis!

Dès la première saison, les ingrédients du scénario m’ont scotchée. C’est sombre, limite glauque, la commissaire n’est pas si sympathique, le vilain pas seulement affreux, mais aussi bon père de famille, mais aussi manipulateur, enfin bref. La fin, un peu en queue de poisson laissait présager d’une deuxième saison toute aussi étouffante, elle l’a été, jusqu’à un dénouement juste, …. hiiiiiiiiiiii! J’en suis restée bête, énervée, furieuse, totalement hébétée, enfin, vous voyez le tableau.

Et là, nos avis divergent entre l’Homme et moi. Troisième saison ou non ? Perso, je n’étais pas prête à quitter ainsi Paul Spector, l’homme craignait la « saison de trop », artificielle à souhait. Et troisième saison il y eut, glauque, poisseuse, lente, suffocante où l’on passe beaucoup de temps à se demander à quel point Dornan est bon acteur, à quel point on cherche des signes qui n’existent pas. Quant au final, …. pas de spoil, mais tout de même!

C’était à la fois plausible et inattendu, mais après la dernière image, je suis restée sur un sentiment étrange, un peu déroutant comme on peut l’être en quittant des personnages familiers, lorsqu’on sait que cette fois, c’est fini, sans espoir de retour.

Ne reste plus qu’à trouver une autre série de la même intensité.

 

Articles en lien

Riverdale-Get out of town de Micol Ostow